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Quelques indices de reprise de l’emploi informatique à l’horizon

L’hirondelle ne fait pas le printemps. Pour autant, quelques indices laissent présager une reprise de l’emploi informatique. Déjà, les portes des sociétés de services informatiques s’entrouvrent de nouveau pour les jeunes diplômés.

A l’issu de la dernière assemblée générale de Syntec Informatique, son président, Jean Mounet, se voulait optimiste, assurant que ‘ toutes ‘ les entreprises ?” au moins celles adhérant au
syndicat ?” recrutaient actuellement. Et de donner comme explications, la reprise de projets et d’investissements dans les entreprises utilisatrices et les administrations, ainsi que la prochaine arrivée du papy-boom. Celle-là, il est
vrai, n’a pas fini de faire couler de l’encre !Faut-il s’en réjouir ? A l’occasion du premier Salon de l’emploi public, ouvert mardi 1er juin au Palais des Congrès à Paris, le ministère de la Fonction publique a estimé que, dans les cinq prochaines années,
300 000 postes seront à pourvoir pour l’ensemble des administrations.Combien d’informaticiens dans le lot ? Difficile de le déterminer aujourd’hui. Mais si l’on tient compte de l’annonce de Nicolas Sarkozy, indiquant qu’un fonctionnaire seulement sur deux sera remplacé, il faudra bien que le travail
des autres ‘ 300 000 ‘ se fasse… Et comment ? Si ce n’est en augmentant l’automatisation des tâches ou ‘ l’internettisatisation ‘ des échanges (e-Administration, dossier patient,
formation en ligne, etc.). Or, derrière cette automatisation, il faudra bien des spécialistes, allant de la conception à la maintenance, en passant par l’intégration.On peut donc légitimement penser que le ‘ papy-boom ‘ rejaillira indirectement sur l’emploi des informaticiens, même s’ils ne sont pas employés par l’Administration. C’est ce que commencent à anticiper en
douceur les sociétés de services informatiques, qui se tournent de nouveau vers les jeunes diplômés.Pour la première fois depuis deux ans, ceux-là trouvent plus facilement des offres de CDI. Une tendance que ne contredisent ni le sondage effectué par l’Assedic auprès d’un large panel d’entreprises en début 2004, ni le dernier
indicateur des offres d’emploi cadres de l’Apec.Le premier indique, en effet, une prévision d’embauche d’ingénieurs et de cadres de l’informatique de 26 % supérieure à celle de l’année précédente, et le second révèle que la fonction informatique représente, sur les douze
derniers mois écoulés, 27 % du total des offres Apec. De quoi redonner du tonus malgré la croissance molle qui caractérise de notre environnement économique.* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 21 juin

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Anne-Françoise Marès*