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Quand Panasonic soigne ses compacts de milieu de gamme

Sans éclat mais pas sans intérêt, le FS3 est un compact plutôt séduisant et doté de nombreux modes dits «intelligents».

En revanche, pour ce qui est des fonctions, le FS3 n’a pas à rougir. Il intègre ainsi toute la batterie de modes intelligents que Panasonic a dévoilé au fil des dernières années: le mode iA (Intelligent Automatique, qui limite l’action de l’utilisateur à une pression sur le déclencheur), le mode de contrôle intelligent de la sensibilité ISO, pour éviter le bruit en cas de faible luminosité, ou le mode intelligent de sélection de modes scènes -plutôt bienvenu, puisqu’il y en a tout de même pas moins de 21.
Bien entendu, le système de détection de visages est toujours présent et le récent système Quick AF est là également pour assurer une rapidité de mise au point permanente. Pour rappel, il n’est pas nécessaire de presser le déclencheur à mi-course pour que la mise au point soit effectuée. Elle l’est en permanence.

Toute cette série de technologies est rendue possible ou renforcée grâce au nouveau moteur d’images Venus Engine IV. C’est également lui qui rend possible la prise en rafale, en mode High Speed Burst, de sept images par seconde sans limite, si ce n’est celle de la capacité de la carte mémoire utilisée. Soulignons également la capacité du FS3 de faire des vidéos dans une résolution un peu supérieure à la normale, puisqu’en sus du mode 640×480 pixels, il est possible de filmer en 848×480 pixels, toujours avec trente images par seconde.

Enfin, précisons que le FS3 bénéficie comme ses frères de la technologie auto ajustée de rétroéclairage de l’écran en fonction de la puissance de la luminosité ambiante. Un petit gadget très appréciable quand on prend des photos en plein soleil par exemple, puisque l’écran de 6,35 cm de diagonale reste ainsi lisible malgré les éventuels reflets.

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Pierre FONTAINE