Rien ne sert de courir, il faut partir à point : Qualcomm entre dans la bataille de la voiture autonome avec Snapdragon Ride. Si l’entreprise américaine a plus de retard que les Nvidia et Intel qui sont sur le marché depuis un moment, Qualcomm considère que les technologies autour de l’ADAS (Advanced driver-assistance systems, Aide à la Conduite Automobile) et le marché sont enfin assez matures pour commencer l’intégration de masse.
Présentée par son PDG Cristiano Amon, la plate-forme Snapdragon Ride s’appuie sur le savoir-faire acquis dans les SoC de mobiles – les fameux Snapdragon que l’on retrouve dans le monde Android. Sous l’apparence d’une boîte de chaussure, cet ensemble de composants est 100% passif (pas de ventilateur, contrairement aux systèmes de certains concurrent) et pilote non seulement les fonctions d’infotainement – que Qualcomm maîtrise déjà depuis des années – mais aussi la partie intelligente de l’automobile.
Selon Mr Amon, les capacités de calcul de Snapdragon Ride sont à même de prendre en charge les véhicules jusqu’au niveau de contrôle 4+, ce qui correspond à la voiture 100% autonome. La plate-forme est cependant modulaire et paramétrable par les constructeurs : pour un véhicule assisté au niveau 1, elle développe 30 Tops et s’avère dans cette configuration très économe en énergie. Au niveau 4+, Snapdragon Ride développe pas moins de 700 Tops et consomme alors 130 W.
La plate-forme de développement qui permettra aux industriels de travailler à l’intégration sera disponible dans le courant du premier semestre 2020 mais il faudra attendre au moins 2023 pour voir arriver les premiers véhicules avec un Snapdragon Ride intégré de série.
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