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Prêt pour les périphériques du futur

Nous avons testé en avant-première un prototype du e570. Il se présente dans la coque d’un e550, un autre modèle de Pocket PC appelé aussi Genio, que Toshiba vend en Amérique du Nord et au Japon. Le e570, très prometteur pour les possibilités d’extension et pour la communication, est un peu plus lent que l’iPaq H3630, de Compaq.

Les extensions

CompactFlash et SD Card

Le connecteur CompactFlash (de type II) peut accueillir une carte de mémoire flash (32 Mo pour environ 300 F, soit 46 ?) ou un périphérique, notamment un module GPRS ou GSM, une carte réseau, ou un minidisque dur. Par exemple, le Microdrive de 1 Go, d’IBM, vaut environ 4 000 F, soit 610 ?. Quant aux mémoires SD Card, elles restent chères (environ 800 F, soit 122 ?, pour 32 Mo). Mais ce format est prometteur pour les périphériques (modem, module Bluetooth…). Malheureusement, nous n’avons pas pu tester ce connecteur : il ne fonctionnait pas sur le prototype.

L’évoluvité

Pas de mise à jour

Le e570 fonctionnera sous Pocket PC 2002, la version la plus récente du système d’exploitation. Mais, ce logiciel, placé en mémoire morte et non en mémoire flash, ne pourra pas être mis à jour. Ainsi, ni nouvelles fonctions ni patchs, pour corriger d’éventuels bugs, ne pourront être installés. Avec certains modèles concurrents, comme le Mondo, de Trium, ou l’iPaq 3660, de Compaq, les mises à jour sont possibles.

La synchronisation

Tout passe par l’USB

Le socle du e570 se raccorde au PC par un port USB. On s’attendait donc à une synchronisation et à un transfert des données plus rapides qu’avec un port série. Toutefois, lors de nos tests de synchronisation, nos ingénieurs ont mesuré 8 s pour le e570, contre 6,5 s pour le iPaq H3630, de Compaq, qui se branche pourtant sur le port série. Toshiba attribue cette mauvaise performance au fait que l’on a testé un prototype.

Les logiciels

Un système d’exploitation personnalisable

Pocket PC 2002, le système d’exploitation du e570, se distingue des précédentes versions de Pocket PC par ses possibilités de communication et par l’étendue de ses capacités multimédias, notamment la réception de vidéos en streaming. En outre, le e570 est le seul Pocket PC dont on peut personnaliser le système. Nous avons, par exemple, inséré sur la page d’accueil des raccourcis vers des logiciels et des documents.

La tenue en main

Une réussite

Epais de 11 mm seulement, le e570 est agréable à manipuler. C’est le moins encombrant des Pocket PC. Ses dimensions sont voisines de celles du Clié, de Sony, qui fonctionne sous Palm OS (l’Oi n?’ 132, p. 27). Avec ses 186 grammes (le même poids que l’iPaq, de Compaq), il est particulièrement léger. En outre, des bandes antidérapantes, dont on peut choisir la couleur, sont disposées sur les côtés de l’appareil. Elles contribuent à faciliter la tenue en main de l’e570.

Les réglages

Peu pratique

Pour régler le volume sonore ou la luminosité de l’écran, il faut passer par le système d’exploitation. Le Clié, de Sony, est bien plus pratique : ces réglages s’effectuent à l’aide d’une molette située sur le côté de l’appareil.

La rapidité

Tout près du meilleur

Le e570 est un peu moins rapide que son concurrent, l’iPaq H3630, de Compaq. L’indice de rapidité de leur processeur, mesuré par notre laboratoire, est respectivement de 163 et de 170. Pourtant, tous les deux ont le même processeur, un StrongArm à 206 MHz, d’Intel.

L’écran

Très lumineux

Vous pouvez lire sur l’écran du e570 en plein jour. A matrice active, il affiche 65 536 couleurs, et offre une définition de 240 x 320 points avec tous les logiciels. Son indice de luminosité est deux fois meilleur que celui de l’iPaq, de Compaq.

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Romain Hennion