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Pour Free, la France est en avance dans la fibre optique

Dans une interview accordée au Figaro, Maxime Lombardini, le directeur général de Free, affirme que l’arrivée de la fibre dans les foyers s’accélère.

C’est un bel optimisme que Maxime Lombardini, directeur général de Free, affiche dans une interview accordée au journal Le Figaro. Selon lui, la France est en avance en matière de très-haut-débit, grâce à un cadre réglementaire abouti. « L’arrivée de la fibre optique dans les foyers s’accélère », déclare le dirigeant.

Une affirmation qui demande à être tempérée au vu des derniers chiffres publiés par l’Arcep. Dans son observatoire trimestriel, l’Autorité de régulation reporte un faible taux de recrutement au premier trimestre 2010 : elle a recensé seulement 5 000 nouveaux abonnés à la fibre optique sur cette période. Et le nombre d’immeubles équipés pour le très-haut-débit ne décolle pas non plus.

Mais, pour Free, cela ne saurait tarder. « Les opérateurs vont déployer la fibre optique dans les copropriétés ensemble pour cinq millions de foyers dans les zones très denses. Quatre opérateurs ont entamé des déploiements significatifs. Résultat, on comptera à la fin de l’année plus de 100 000 abonnés à la fibre optique (FTTH) et plusieurs centaines de milliers fin 2011 », détaille Maxime Lombardini.

Un appel à co-investissement dans 50 communes

Pour sa part, l’opérateur déclare avoir deux millions de prises en travaux et un million et demi à l’étude. Et ce n’est qu’un début. « Je confirme que nous aurons quatre millions de foyers raccordables à la fibre optique en 2012. Nous avons signé des accords avec des copropriétés représentant 350 000 logements. Free a investi 350 millions d’euros dans la fibre à ce jour et investira en 2010 plus de 150 millions»

Free, à l’instar de France Télécom, lance un appel au co-investissement sur plus de 50 communes, dont Paris, Nice, Marseille, Toulouse et Nantes, représentant près de trois millions de prises potentielles. Les opérateurs ont jusqu’au mois de juillet pour manifester leur intérêt.

Quant au déploiement de la fibre dans les zones les moins denses, Maxime Lombardini n’est pas opposé au projet… à condition de trouver d’autres opérateurs avec lesquels partager les coûts. Et que les pouvoirs publics mettent eux aussi la main à la poche.

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Coralie Cathelinais