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PlayStation 4, premières impressions manette en main

Killzone Shadow Fall, Knack ou encore Ho Ho Kum, trois titres auxquels nous avons pu jouer tranquillement sur la nouvelle PlayStation 4 qui sortira en France le 29 novembre prochain.

Alors que les Etats-Unis font la queue, un peu moins de quinze jours avant nous, pour jouer à la PlayStation 4, nous nous sommes glissés chez Sony France pour passer quelques heures avec la nouvelle console de salon du fabricant japonais. L’occasion de la découvrir dans des conditions assez proches du « réel », à savoir un salon, un canapé, un écran (Ultra HD, Sony oblige), avec sa nouvelle manette en main.

Console : intérieur, extérieur

En sept ans, la PS3 a eu le temps de muer, de changer de design, de s’affiner, de perdre sa compatibilité avec la PlayStation 2 et donner jusqu’au bout de belles leçons. Et à propos de leçons, Sony les a apprises, semble-t-il. Là où la PS3 chauffait beaucoup, était lourde et prenait une place considérable, la PlayStation 4 s’avère fine, légère et peu encombrante. Si elle ne nous a pas donné l’impression de beaucoup chauffer, malgré son alimentation intégrée, son ventilateur s’est manifesté à plusieurs reprises au cours de notre session de jeu, de manière audible mais pas gênante. On est loin des souffleries bruyantes que sont les PS3 et Xbox 360.

Pour faire un tour rapide du propriétaire, on remarque deux discrets ports USB en façade (pour brancher/recharger les manettes) et à l’arrière, un port Ethernet, une sortie optique audio, une sortie AUX, aux airs propriétaires, et un port HDMI. On placera la PS4, selon la place dont on dispose, sur la tranche ou à plat, c’est au choix.

Son design anguleux, plein d’aplombs et de surplombs, et quelque peu minéral est plutôt plaisant à l’œil et bien fini. Même si, avouons-le, ce n’est pas forcément le boîtier qu’on regardera le plus… L’interface pourrait être l’objet de davantage de contemplation, mais celle que nous avons vue n’était pas la version définitive et en était visuellement assez éloignée. Il nous est donc impossible de nous prononcer sur ce point.

Croisement de manette

La manette, on la regardera un peu et on la touchera surtout beaucoup. Ici, aussi, Sony a appris de son passé et a écouté les remarques des joueurs. Tout d’abord, le nouveau DualShock 4 semble moins léger, mieux équilibré aussi –  du moins dans sa déclinaison filaire.

Pour tout dire, on a l’impression d’avoir entre les mains un croisement entre une manette PS3 et une manette Xbox 360. L’arrondi des deux crosses renforce cette impression. Et puis les sticks, plus enfoncés, un poil plus fermes et plus précis, paraissent également avoir appris d’une rencontre espérée avec la manette de la console de Microsoft. Les gâchettes L2 et R2 sont désormais incurvées ce qui évitera que les doigts glissent au moment d’appuyer.

La surface tactile placée à l’avant de la face supérieure de la manette tombe naturellement sous les doigts et s’avère très réactive. Petit détail qui ne trompe pas, Sony a opté pour une surface comportant de petites et régulières aspérités qui font qu’on n’a pas besoin de baisser les yeux pour être sûr de toucher du doigt la bonne surface.

Avec ce DualShock 4, le soin apporté aux différentes matières est extrêmement poussé. Ainsi, la partie inférieure, en contact avec les paumes, est couverte de minuscules alvéoles qui évitent une fois encore que les mains rendues moites par le contact avec le plastique n’échappent le contrôleur.

Tous les boutons de jeux et de contrôle sont bien placés et réactifs, on touche au sans faute. Sur la face avant de la manette, la barre lumineuse indique la couleur correspondant aux joueurs, quand il y en a plusieurs, ou varie en fonction d’une action dans le jeu. C’est un véritable feu d’artifice lumineux qu’offre ainsi la manette quand on joue à l’improbable mais épatant Hoho Kum.

Restent deux bonnes nouvelles. La première, ce DualShock 4 est compatible avec la PlayStation 3 ou votre PC. Il se recharge grâce à son port micro USB. La seconde, la manette comporte un petit haut-parleur pour vous transmettre certaines consignes dans un jeu – comme c’est le cas dans Resogun quand un des humains que vous devez sauver est en danger – mais propose surtout un connecteur standard pour brancher un casque doté d’un jack 3,5 mm. Les joueurs noctambules ou amoureux de l’immersion sonore totale apprécieront.

Une belle variété de jeux?

Si Sony a attendu le jour du lancement de sa console pour annoncer un nouveau Uncharted, ce n’est pas un hasard. La nouvelle Playstation n’affiche pas un catalogue de lancement très fourni et riche en exclusivité. Chez Microsoft, on l’a d’ailleurs bien compris en mettant l’accent sur les grosses exclusivités : Ryse, Forza 5 ou encore Dead Rising 3, qui seront disponibles en day one, comme disent les Américains.

Pour autant, la PlayStation 4 ne sera pas sans défense lors de son lancement. Il faut avouer qu’elle comptera beaucoup sur des jeux d’éditeurs tiers, pour beaucoup déjà disponibles sur les autres plates-formes, y compris les PlayStation 3 et Xbox 360.

Malgré cela, nous avons pu jouer à une petite poignée de jeux qui accompagneront son lancement en France. Voici un premier avis rapide pour chacun de ses titres.

A lire aussi notre dossier sur la PlayStation 4.

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Stéphane Bellec et Pierre Fontaine