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Opera 11 : les extensions arrivent

La prochaine version d’Opera pourra s’enrichir de greffons logiciels à la manière de ce qui existe déjà sur Firefox et Chrome. Une bonne nouvelle pour les amateurs de ce navigateur plein de ressources.

Plus de 50 millions d’internautes utilisent déjà Opera sur PC ou sur Mac. Ils auront bientôt une raison supplémentaire de s’intéresser à ce navigateur Web : les extensions. L’éditeur Opera vient d’annoncer leur arrivée dans la prochaine mouture du logiciel, Opera 11. Une version alpha sera bientôt proposée sur le site de l’éditeur. Elle s’appuiera sur Opera 10.70, en cours de développement et qui ne verra finalement pas le jour dans sa version finale.

L’arrivée des extensions est une bonne nouvelle pour les utilisateurs du logiciel norvégien qui pourront personnaliser à volonté leur navigateur en lui ajoutant de petits greffons logiciels. Le succès de Firefox est en partie lié à cette fonctionnalité et la popularité de Google Chrome n’a véritablement décollé qu’après l’intégration des extensions au sein de la version 4.

Opera intègre déjà de nombreuses fonctions par défaut, ou en option, à travers une plate-forme de widgets. Mais c’est aujourd’hui insuffisant pour satisfaire les besoins très variés des utilisateurs d’un pays à l’autre, reconnaît Christen Krogh, le patron des développements d’Opera.

Lors de l’annonce, à l’occasion de la conférence Up North Web, il s’est livré à une très courte présentation, montrant notamment une extension très basique donnant un accès direct à Wikipedia à partir d’un passage surligné dans une page Web. A l’instar de Chrome, ces modules logiciels apparaîtront sous forme d’icônes à l’extrême droite de la barre d’adresse.

S’appuyer sur les standards du Web

A ce stade, Opera a fourni peu de détails sur l’étendue des possibilités offertes par sa plate-forme d’extensions maison. Certaines d’entre elles s’intègreront à l’interface, par exemple sous la forme d’un bouton près du champ de recherche de Google, qui fera apparaître un menu déroulant. D’autres ne seront pas visibles dans l’interface mais fonctionneront en tâche de fond pour améliorer le navigateur, explique l’éditeur sur son site. Leur installation pourra se faire par un simple glisser-lâcher sur la fenêtre du navigateur, depuis un fichier stocké sur l’ordinateur.

Dans ce domaine, Opera accuse cependant un temps de retard sur ses concurrents dont les catalogues d’extensions proposent déjà des milliers de références en tout genre. Opera compte s’appuyer sur les standards du Web pour rattraper le temps perdu.

Le développement des extensions reposera sur HTML5, CSS, Javascript et sur les spécifications du W3C sur les widgets, des outils maîtrisés par les développeurs et qui devraient, espère Opera, faciliter le portage des extensions des navigateurs Chrome et Safari vers son propre logiciel. De quoi enrichir le catalogue en peu de temps.

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
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Par : Opera

Stéphane Long