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Nikon D5100 : l’écran orientable et la vidéo à l’honneur

Le Nikon D5100 conserve l’écran orientable du D5000, s’équipe du capteur du D7000 et fait la part belle à la vidéo.

A la recherche de hautes performances photo dans un boîtier reflex pas trop cher ? Nikon va vous faire du pied avec son nouveau reflex grand public : le D5100. Equipé comme son ancêtre le D5000 d’un écran orientable – avec une charnière horizontale cette fois, comme le Canon EOS 60D – ce reflex intègre en effet le même capteur 16,2 Mpix et la même électronique que son grand frère le D7000, la référence des boîtiers experts de ce début 2011 avec le Pentax K5. Autant dire qu’on s’attend à d’excellentes performances en basses lumières autant qu’en dynamique des couleurs.

Un cœur de champion dans un corps de badaud

Boîtier accessible financièrement – 799 euros avec son optique 18-55 mm – le D5100 ne dispose cependant pas de la même qualité de fabrication que le D7000 : il est plus petit, plus léger, ne dispose pas d’un viseur 100 % mais 95 % de couverture, n’a qu’un seul emplacement pour carte mémoire (deux pour le D7000), ne monte que jusqu’au 1/4000e de seconde (contre 1/8000e) et ne débite que 4 images par seconde au lieu de 6. Nikon a conservé la qualité d’image, mais a modifié le boîtier d’une manière peu avantageuse. Compte tenu de la fiche technique et du prix d’introduction, le constat reste plus qu’alléchant pour le commun des mortels.

La vidéo à l’honneur

Si Nikon a, le premier, introduit la vidéo dans un reflex – le D90 – la marque s’est cependant fait voler la vedette par Canon, dont les appareils sont largement utilisés dans le cinéma, la production audiovisuelle, etc. Ce D5100 corrige plusieurs erreurs du passé en introduisant des modes 1080p (1 920 x 1 080 points) à 24, 25 et 30 images par seconde, ce que ne permettaient pas les anciens boîtiers de la marque jaune et noire. On ajoute à cela l’écran orientable et l’autofocus continu, et on obtient ce qui est sans doute le meilleur boîtier vidéo de Nikon. Reste à le comparer à la concurrence. On note cependant que Nikon ne fait pas les choses à moitié et sort dans la foulée un microphone – ME-1 – qui est conçu pour les reflex : câble positionné à l’avant pour ne pas gêner la prise de vue, filtre passe-haut pour éliminer les bruits de l’appareil, auto-alimentation pour ne pas se retrouver en rade de piles et la bonnette livrée.

Modes créatifs

Surfant sur toutes les modes, ce D5100 dispose de modes créatifs – dessin couleur, effet miniature, vision nocturne, couleur sélective – aussi bien actifs en photo qu’en vidéo. De quoi donner du caractère à ses images sans recourir au développement numérique sur ordinateur. Un bémol cependant : le mode vidéo étant trop gourmand en énergie, les vidéos paraîtront accélérées puisque seule une partie des images seront traitées (le passage à 24,25 ou 30 images par seconde, accélérant le tout).

Proposé à 799 euros avec le 18-55 mm, le D5100 souffre cependant d’une inconnue : la véritable date de disponibilité de son produit, censé être dans les rayons début mai. En effet, nombre d’usines de Nikon se situent dans la région de Sendai, touchée par le séisme et le tsunami de mars. Et selon le Figaro.fr, si 140 000 unités étaient prêtes pour le lancement, l’acheminement pourrait être ralenti en pratique et le réassort des rayons, incertain.

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Adrian BRANCO