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” Ne pas confondre chute en bourse et chiffre d’affaires “

Grand public ou professionnels, les journaux se délectent de la déconfiture boursière des stars qu’ils contribuaient à rendre emblématiques hier. A coup de “On vous l’avait…

Grand public ou professionnels, les journaux se délectent de la déconfiture boursière des stars qu’ils contribuaient à rendre emblématiques hier. A coup de “On vous l’avait bien dit “, ” Vers le suicide collectif “, ” Le pire reste à venir “, tous prédisent la fin de la net économie. Au fil des lignes, ils mettent en avant la chute du Nasdaq et du CAC 40, les actions bradées, la ruine des petits porteurs. L’information est exacte, mais se limite à l’éclatement de la bulle spéculative créée par les financiers. Et n’évoque que le volet boursier de la net économie, la partie émergée de l’iceberg.Ce serait croire que la vie économique au sens large – et des entreprises en particulier – se résume à la seule vision des boursicoteurs. Et mettre au rang des accessoires la seconde partie de la net économie, la plus importante à mes yeux, qui a créé le mouvement et le poursuit. Celle qui bouleverse l’industrie, les services, les métiers, abolit les frontières des fonctions et génère un chiffre d’affaires important.En fait, le mouvement est, et reste, technologique. Depuis plus d’une décennie, la fusion de l’informatique et des télécoms a fait naître de nouveaux produits, de nouveaux modes de travail et d’échange. En fait, c’est un pan entier d’activité qui se compose, condensé dans le sigle NTIC, nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ici c’est le mot technologie qui est important. A lui seul, il résume les milliers de personnes qui conçoivent les systèmes, les mettent en ?”uvre, les utilisent. Qui peut affirmer que le web n’est pas en train de modifier son métier ? Personne. Même les femmes de chambre, dans certains hôtels américains, sont reliées par internet mobile à la réception pour planifier leur travail. Même les boursicoteurs ne pourraient plus se passer de la rapidité des ordres en ligne. C’est cela la révolution internet. Pas seulement la valeur des actions boursières qui va et vient, mais bien la technologie et ses usages, bien moins volatiles. Celle-là reste. Beaucoup de leaders d’opinion semblent l’oublier, sans doute faute de s’intéresser réellement au sujet.

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