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Musique maestro !

Ordinateurs lourds ou légers, tablettes… Tous se prêtent volontiers à l’écoute ou à la créativité musicale.

Les fichiers audio (y compris ceux aux formats CD-Audio, Wave ou AIFF, que l’on considère comme non compressés) sont bien plus faciles à manipuler que les fichiers vidéo (beaucoup plus lourds et complexes dans leurs algorithmes). Partant de ce constat, il est clair que n’importe quel ordinateur, muni d’une carte son, permet de les appréhender ou tout du moins de les lire. Pour écouter les morceaux de votre discothèque, une tablette, un netbook comme un 15 pouces ou un transportable feront donc l’affaire. On voit d’ailleurs de temps à autre des PC portables dont la fabrication de la partie audio ? et notamment les enceintes ? a été confiée à des spécialistes du domaine comme Harman Kardon ou Dr Dre. Quant aux tablettes, on ne compte plus le nombre d’enceintes adaptables ? avec ou sans fil ? qui sont désormais disponibles sur le marché.

Mixage et MAO à la portée des nomades

Reste à ne pas oublier quelques fondamentaux : le PC pourvu d’un gros disque dur présente un avantage pour qui collectionne les albums par centaines. Et la tablette est certainement la mieux adaptée au nomadisme. Très logiquement, on voit des animateurs de soirées dansantes, professionnels ou non, troquer leurs platines CD contre des PC ou des Mac équipés d’un bon lecteur multimédia. Et, tout récemment, ce sont les tablettes qui ont commencé à remplacer les PC pour ce genre de prestations. Phénomène nouveau, la tablette ? et plus particulièrement l’iPad ? enregistre un véritable succès dans le domaine de la MAO (musique assistée par ordinateur). Sur les stores en ligne, c’est un déferlement de séquenceurs, d’échantillonneurs, d’applications pour remplacer votre guitare ou votre piano, ou même de mini-studios d’enregistrement. Même constat du côté des applications de mixage pour DJ. Les tarifs des applis (en moyenne une vingtaine d’euros) et le côté ludique de l’interface tactile y sont certainement pour quelque chose. Et l’enthousiasme est partagé, tant par les néophytes que par certains professionnels qui considèrent désormais l’objet comme un maillon à part entière de la chaîne de création musicale. A tel point que certains fabricants de matériel audio commercialisent maintenant des adaptateurs pour connecter guitares et claviers à l’iPad.Ce qui n’empêche pas tous les pros de continuer à travailler sur de véritables ordinateurs, gavés de mémoire vive, de gigaoctets de stockage et de logiciels puissants, bien mieux dimensionnés pour gérer des projets longs et complexes.

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Benjamin Gourdet