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Microsoft offre un système de traque des images pédopornographiques

L’éditeur a donné sa technologie PhotoDNA à une organisation de protection de l’enfance, le NCMEC. Le logiciel peut retrouver des copies d’images, même redimensionnées ou modifiées.

Microsoft vient d’offrir une technologie, baptisée « PhotoDNA » pour traquer les images d’exploitation sexuelle d’enfants sur Internet au NCMEC (National Center for Missing and Exploited Children), organisation américaine qui travaille avec le ministère de la Justice.

« C’est vraiment bienvenu : la pédopornographie a explosé avec l’essor d’Internet, a déclaré Ernie Allen, un des responsable du centre, cité par l’AFP. Les coupables se font arrêter, mais les images restent disponibles ».

PhotoDNA sort des laboratoires de Microsoft, et a été amélioré par Hany Farid, un professeur en informatique de l’université de Dartmouth (New Hampshire, nord-est) spécialiste de l’image numérique.

Une « empreinte robuste »

Comme son nom l’indique, PhotoDNA permet de créer une empreinte unique (« hash ») d’une image pédopornographique, en calculant ses caractéristiques principales, pour en rechercher ensuite les copies qui circulent sur la Toile. La signature est dite « robuste » ce qui permet de traquer des copies de l’image, même si elle a été redimensionnée ou légèrement modifiée.

Le NCMEC s’en servira donc pour ses opérations, et la proposera aussi aux fournisseurs d’accès, pour l’aider dans sa lutte. Le centre indique avoir traqué et analysé depuis 2003 quelque 30 millions d’images et de vidéos de pornographie infantile, et compte en surveiller 9 millions cette année. Il traite 250 000 images chaque semaine.

Voir ici la vidéo de présentation de PhotoDNA :

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Guillaume Deleurence