Passer au contenu

Micro Hebdo résout vos problèmes

Régulièrement, la rédaction vous explique comment sortir, sans trop de casse, d’un litige ou d’un différend rencontré avec un distributeur, un éditeur ou un opérateur télécoms.

Logiciel – Licence : un abonnement antivirus d’un an moins 18 jours

Michel A. apprécie la suite antivirus de Kaspersky qu’il a installée sur son ordinateur. Prévoyant, il achète une nouvelle licence sur le site de l’éditeur, alors que son abonnement d’un an n’arrive à échéance que 18 jours plus tard. Le 8 octobre, il l’active, comme il se doit. Quelle n’est pas sa surprise, alors, de constater que la date d’expiration de sa nouvelle licence est le 20 septembre 2012, soit un an moins 18 jours plus tard. Il essaie d’expliquer à ses interlocuteurs la différence entre la date d’achat et la date d’activation, en vain.Notre réponse : Pour l’éditeur Kaspersky, que nous avons contacté, il n’y a pas d’ambiguïté. Dans les conditions générales de renouvellement automatique, sur le site Internet et sur le mail de renouvellement, il est indiqué que “ la validité de [la] licence débutera à l’enregistrement de la commande. ” Toutefois, conscient de l’étonnement et de l’incompréhension de notre lecteur (et de la nôtre), Kaspersky promet d’améliorer la lisibilité des conditions générales. En attendant, l’éditeur, en guise de compensation, a passé l’abonnement de Michel à 2 ans avec comme date de début celle de la validation.

Fournisseur d’accès – Portabilité : Windows 7 périmé au bout de 8 mois

Le 31 octobre 2010, Richard V. achète, sur le site Amazon.fr, une mise à jour Windows 7 intégrale pour son PC HP sous Vista, au prix de 191,99 euros. Plus précisément, il l’achète à un vendeur tiers, Cannes Informatique. L’installation et la validation du logiciel, grâce à une clé numérique, se déroulent sans accroc. Mais huit mois plus tard, un message s’affiche sur son écran : son Windows n’est pas un logiciel Microsoft d’origine. La clé n’est plus valable, impossible de faire les mises à jour du système d’exploitation. Cannes Informatique, joignable uniquement par le biais du site Amazon.fr, est aux abonnés absents. Chez Amazon, on conseille à Richard de faire jouer la garantie, avant de refuser : l’achat a plus de trois mois…Notre réponse : Histoire compliquée dont nous n’avons pas toutes les explications. Aujourd’hui, le vendeur Cannes Informatique n’est plus actif sur le site d’Amazon.fr, lequel nous a affirmé n’avoir eu aucune plainte à son sujet. Richard, à la demande d’Amazon, a renvoyé son logiciel chez Microsoft pour que l’éditeur confirme qu’il s’agit bien d’une contrefaçon. Entretemps, Amazon a néanmoins décidé de rembourser notre lecteur.

Achat en ligne – Remboursement : le bon et le moins bon

Sébastien S. acquiert, fin août, sur le site Groupon.fr, un bon d’une valeur de 29 euros. Lequel donne droit à 100 euros d’achats sur le site du constructeur Dell. Le 6 septembre, pour un total de 166,83 euros, notre lecteur commande sur Dell.fr un disque dur externe de 2 To et une carte S-ATA pour son PC. Déduction faite du bon Groupon, il règle la somme de 66,83 euros par carte bancaire. Dell annule la commande le 16 septembre, en raison d’une rupture de stock. Sébastien attend alors son remboursement… qui ne vient pas. Personne ne veut rembourser les 66,83 euros supplémentaires qui, sur le relevé bancaire, figurent sous l’intitulé “ Carte Groupon ”. Après plusieurs échanges de courriels et d’appels téléphoniques, Groupon propose de rembourser uniquement les 29 euros du bon initial. Dell, de son côté, affirme n’avoir rien prélevé sur le compte de Sébastien.Notre réponse : Le relevé bancaire laissait supposer que c’était Groupon qui avait débité le compte de Sébastien. Nous avons donc pris contact avec le site d’achats groupés. Il n’a pas fait de difficultés pour rembourser le bon initial, dont la validité était désormais dépassée. Après enquête, il s’avère désormais Après il s’avère que le prélèvement de 66,83 euros a bien été effectué par Dell, puisque l’achat final a été réalisé sur son site. Groupon s’est chargé de contacter le fabricant afin qu’il rembourse Sébastien. Il lui a aussi demandé de revoir l’intitulé qui apparaît dans les relevés bancaires afin d’éviter toute méprise.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction