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Markess International chiffre le marché des portails B-to-B français

De 1,2 milliard d’euros cette année, les investissements de mise en oeuvre de portails d’entreprises et de places de marché pourraient atteindre, en France, 4 milliards d’euros en 2002.

Markess International, cabinet indépendant d’analyse et de conseil stratégique sur les marchés de l’e-business, vient de publier une étude intitulée ” Les Portails professionnels et les places de marché électroniques B-to-B “.Cette étude vise à cerner le marché français qui, selon Markess, atteindra 1,2 milliard d’euros en 2000, dont 350 millions pour le déploiement et l’exploitation de portails d’entreprises, et 850 millions pour les places de marché. Sur l’ensemble, 600 millions d’euros seront affectés à l’achat de matériels, de logiciels et de prestations.Ce dernier chiffre illustre bien le démarrage des entreprises françaises sur ce créneau puisque 50 % de leurs dépenses viseront uniquement la mise en ?”uvre de ces projets. Concrètement, 1600 entreprises françaises de plus de 100 employés ont déjà développé un projet de ce type, et 5 000 devraient en être dotées d’ici à la fin de 2001.Selon Markess International, ces dépenses connaîtront une croissance de 80 % par an, en moyenne, pour finalement totaliser près de 4 milliards d’euros en 2002. Seulement, le taux de croissance des investissements devrait s’infléchir par la suite. Ainsi, après 2002, on devrait assister à une phase de consolidation des acteurs, notamment pour les places de marchés, puisque Markess prévoit le rachat, ou la fusion, d’une grande majorité d’entre eux. Ce qui réduirait alors les coûts de mise en ?”uvre de portails B-to-B.Concernant les modèles de rémunération des places de marché, 80 % des revenus proviennent des commissions sur les transactions. Néanmoins, après la phase de consolidation que devrait connaître ce secteur, les prestations de marketing ciblé et les services à valeur ajoutée devraient devenir leurs principales sources de revenus. A l’inverse, seuls 17 % des portails professionnels d’entreprise ont été bâti avec l’ambition d’être, à terme, un centre de profit pour l’entreprise. En effet, ils sont le plus souvent développés par les entreprises afin d’engendrer des économies d’échelles. Le fait de ne pas avoir d’objectifs de profitabilité direct explique peut-être que 71 % des dépenses pour cette année seront réalisés sur le secteur des portails professionnels.Et si cet engouement pour les places de marché électroniques se confirmait, il représenterait un nouveau vecteur de croissance pour les cabinets de conseils, les e-VAPs, les éditeurs classiques du monde professionnel, et notamment les éditeurs dERP.

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Frantz Grenier