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Mark Zuckerberg se lance dans le financement de lobby politique

Jeune milliardaire, Mark Zuckerberg a créé et cofinancé un nouveau groupe de pression visant à défendre les intérêts de la Silicon Valley, notamment dans le cadre des lois régissant l’immigration.

Alors qu’en France, Xavier Niel investit dans l’éducation de demain, avec son « 42 », de l’autre côté de l’Atlantique, Mark Zuckerberg se lance dans la promotion de réforme de l’immigration, de l’éducation et d’autres règlementations visant à renforcer la croissance de l’économie.

Problème de l’immigration

Selon le San Francisco Chronicle, le fondateur de Facebook et jeune milliardaire, vient de faire ses premiers dans le monde du lobby politique en créant et finançant un nouveau groupe visant à faciliter la montée en puissance de l’économie numérique américaine.

Depuis quelques mois, les grands noms de la Silicon Valley demandent à ce que les lois d’immigration soient assouplies afin de faciliter l’arrivée des cerveaux dont les entreprises de la high tech américaines ont besoin. Un problème récurrent et prégnant au point que des investisseurs comme Peter Thiel ou Max Marty ont monté des projets « fous » visant à créer des silicon valley flottantes au large des Etats-Unis pour éviter le souci des visas d’immigration.

Investissement personnel

D’après les sources du quotidien californien, Mark Zuckerberg s’intéresse évidemment aux potentiels salariés de la Silicon Valley, mais son intérêt est plus large et touche aussi le cas des citoyens présents illégalement aux Etats-Unis.

Quoi qu’il en soit, le fondateur de Facebook, qui a investi personnellement 20 millions de dollars dans ce lobby, a réussi à convaincre plusieurs poids lourds de la high d’investir eux aussi entre 2 et 5 millions de dollars. Il a également habitués des groupes de pression de Washington. Le San Francisco Chronicle cite notamment Joe Lockhart, ancien responsable des relations presse de la Maison Blanche du temps de Bill Clinton ou encore Rob Jesmer, ancien directeur exécutif du comité sénatorial républicain.

Intérêts divergents

Un bon moyen d’avoir l’oreille de Washington, pour défendre les intérêts de la Silicon Valley – ce que les grands de la high tech ne se gênent pas de faire chacun de leur côté en fonction de leurs propres visées. Même si, parfois – dans le cas du respect de la vie privée, par exemple –, ces intérêts divergent de ceux des utilisateurs.

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Sources :
San Francisco Chronicle
via AllFacebook

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Pierre Fontaine