Passer au contenu

Linux : du bureau à la main

Linux séduit de plus en plus les constructeurs d’assistants personnels.

Après les serveurs et les postes de travail, Linux tente de coloniser le marché du sans-fil. Les assistants personnels sont les premiers visés. En attendant d’autres outils nomades, tels que les téléphones, et même des montres.
Lors du dernier LinuxWorld, Transvirtual Technologies a présenté sa version de Linux destinée aux agendas de poche, PocketLinux. Ce système, basé sur la version 2. 4 de la distribution Debian, est toutefois gourmand en mémoire, puisqu’il nécessite 2 Mo de mémoire Flash et 8 Mo de mémoire vive. Il faut dire que Transvirtual y a intégré sa propre machine virtuelle Java, Kaffe, ainsi qu’un navigateur compatible XML. Compaq l’a choisi pour équiper certains de ses Ipaq. Même si, d’un point de vue commercial, il privilégie toujours Pocket PC, la nouvelle version de Windows CE. Vtech poursuit une stratégie légèrement différente en l’adoptant en standard sur ses nouveaux Helio, tout en permettant à ses clients d’opter pour son système d’exploitation propriétaire VTOS.
Ces deux assistants ne sont pas les seuls à adopter Linux. Dès le mois de mars, Samsung avait présenté son Yopy, basé sur ARMLinux, à l’occasion du Cebit de Hanovre. Et Agenda Computing s’apprête à lancer son Agenda VR3 en octobre, avec une version propriétaire de Linux et un petit plus : un modem à 33,6 Kbit/s intégré en option.
L’engouement pour adapter Linux au monde des assistants personnels ne se limite toutefois pas à quelques annonces de nouveaux produits. Aux Etats-Unis – et plus récemment au Japon -, différents constructeurs se sont rassemblés afin de développer une version standardisée de Linux pour de nombreux appareils électroniques aux fonctions aussi bien professionnelles que multimédias (voir 01 Informatique n?’ 1599).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Stéphanie Chaptal