Passer au contenu

Lintelligence vient aux cerveaux des SAN

Brocade et Cisco rendent enfin disponibles leurs commutateurs dotés de logiciels de virtualisation. Premiers outils embarqués : ceux d’IBM et de Veritas.

Du nouveau sur le front des commutateurs
Fibre Channel dits intelligents : l’heure des prototypes est révolue. Place aux machines de production. Les deux concurrents Brocade et Cisco mettent sur le marché des
switchs capables d’héberger des logiciels tiers pour
virtualiser des espaces de stockage sur un
SAN. D’ores et déjà disponibles pour les clients finaux, les commutateurs de Cisco embarquent des outils de Veritas et d’IBM.Le constructeur a, par ailleurs, pourvu sa gamme MDS 9000 d’un nouveau système d’exploitation, en phase de certification par ses revendeurs. En parallèle, chez Brocade, on vient de livrer aux OEM le dernier
commutateur issu de l’acquisition de Rhapsody. Une machine qu’EMC et HP devraient revendre d’ici à quelques mois en y ajoutant leur code.

Brocade a plus de partenaires

L’avance de Cisco sur Brocade reste toute relative. D’une part, la version de Volume Manager, de Veritas, embarquée (sous la forme d’une carte 32 ports) reste perfectible en matière de haute disponibilité.
D’autre part, le système de virtualisation d’IBM n’est pas, à proprement parler, embarqué dans le microcode de Cisco.Il tourne, en effet, dans une lame connectée au fond de panier du commutateur, s’apparentant à un serveur de virtualisation (ce qu’il est à l’origine), avec la problématique de bande passante qu’il implique.
A la différence de Cisco ?” qui met en ?”uvre la virtualisation dans une gamme entière ?”, Brocade ne la propose qu’à travers un commutateur de 16 ports, le 7420. Les Asic et les API de communication émanent
de Rhapsody, le châssis et toutes les commandes de Brocade.Mi-2004, le numéro un du switch offrira une configuration plus performante sous forme d’un commutateur lame de 16 ports, intégrable au fond de panier de ses machines. Sur le terrain des partenariats, outre EMC et HP, le
constructeur a signé avec plus d’une dizaine d’éditeurs dont l’offre ne touche pas nécessairement à la virtualisation de disques : Alacritus et Kashya, par exemple, proposent respectivement de la virtualisation de bande et
de la réplication de données.Et de toute évidence, de tels services gagnent à être centralisés. Davantage, en tout cas, que la virtualisation des espaces de stockage, historiquement effectuée au niveau des serveurs, et qui donne satisfaction.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Vincent Berdot