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Les services tirent la croissance de BEA

L’éditeur de Weblogic réalise une belle année avec une hausse de 11 % de son chiffre d’affaires. Les ventes de licences sont boostées par de gros contrats.

Les signaux sont au vert pour BEA. L’éditeur de Weblogic conclut son année fiscale 2006 sur une belle croissance. Tant au niveau de son activité, qui augmente de 11 % pour atteindre 1,2 milliard de dollars, que de sa
profitabilité, son résultat net progressant de 9 %, à environ 143 millions de dollars.Une dynamique qu’il faut d’abord mettre sur le compte des ventes de services. En augmentation de 17 %, celles-ci représentent chaque année une part plus importante de l’activité de l’éditeur. Pour
l’année fiscale 2003, les services généraient 44,8 % de son chiffre d’affaires, les 55,2 % restants étant alloués à la vente de licences logicielles. Aujourd’hui, les services contribuent à 57,4 % de
l’activité de l’éditeur. Et cela, sachant que la maintenance représente près des trois quarts des services. ‘ Hier cantonnée à des projets, la technologie J2EE entre désormais massivement dans le système d’information de l’entreprise. Avec pour conséquence d’être dans l’obligation de fournir
de nouveaux services de support critique ‘,
analyse Laurent Matringe, directeur général de BEA France. L’autre pôle de services, appelé Consulting and Education, constitue aussi une source importante de revenus :
un chiffre d’affaires qui croît de 8 % pour atteindre 145,6 millions de dollars.

Davantage de gros contrats

Ce recours élargi à J2EE dans l’entreprise influence pareillement les ventes de logiciels. Pour preuve, l’augmentation notable du nombre de contrats d’un montant supérieur à 1 million de dollars :
respectivement 19 et 31 contrats sur les deux derniers trimestres de l’année fiscale 2006, contre 13 et 15 sur les mêmes trimestres de l’exercice précédent. Une tendance qu’il faut attribuer également à
l’élargissement fonctionnel de l’offre de BEA. Lancée en cours d’année 2005, la nouvelle famille de produits Aqualogic bénéficie du démarrage des projets d’architectures orientées services. Au point
qu’‘ Aqualogic représente 10 % du chiffre d’affaires des ventes de licences du dernier trimestre fiscal ‘, précise Laurent Matringe.Dans l’ensemble, l’entreprise commence à récolter les fruits de ses investis­sements technologiques. Au cours de l’exercice écoulé, l’éditeur a augmenté son budget de R&D de près de 25 %. Il
s’est en plus offert sept entreprises et a ainsi mis la main sur des technologies ciblées. Somme toute, BEA profite de sa nouvelle orientation commerciale, décidée en 2004 et qui s’est traduite par un regroupement des ventes, du
marketing et des services.

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Ludovic Arbelet