Les nouveaux PDA Pocket PC 2002 sont chers !

La nouvelle vague de PC de poche ne connaît pas la crise. Le prix de ces petits bijoux, qui accueillent la dernière version du système d’exploitation Windows CE, de Microsoft, dépasse les tarifs pratiqués jusque-là dans le haut de gamme.La palme revient à Compaq, dont le iPaq H3800 est commercialisé 6 290 francs (959 euros) avec une interface de communication sans fil Bluetooth intégrée. Sans cet accessoire, l’appareil coûte 5 790 francs (883 euros). Le constructeur parvient tout de même à passer sous la barre des 5 000 francs (761 euros) avec le H3760, mais il s’agit d’un produit d’ancienne génération, dopé pour recevoir Pocket PC 2002.Nouveau venu sur le marché des Pocket PC, Toshiba vise le même créneau haut de gamme : son e570 sera vendu 5 990 francs, soit 913 euros.C’est finallement HP qui se révèle le plus raisonnable. Le ticket d’entrée pour s’offrir le Jornada 560 est à 4 990 francs (761 euros), et il faut débourser 5 490 francs pour passer de 32 à 64 Mo de mémoire.Dans tous les cas, les tarifs restent élevés sur ces appareils principalement utilisés pour leurs fonctions d’agenda et de répertoire !

Une surenchère d’équipement

Les raisons ? Les constructeurs justifient cette hausse de tarif par l’amélioration de l’équipement, au service des capacités multimédias. L’écran à 65 536 couleurs se généralise sur tous les nouveaux modèles, au bénéfice de la qualité d’affichage. Mais cette amélioration concerne surtout les jeux et la vidéo.Par ailleurs, les appareils gagnent en puissance : dans tous les cas, ils fonctionnent avec un processeur rapide (StrongARM à 206 MHz) et bénéficient de 64 Mo de mémoire. Le confort d’utilisation devrait s’en trouver amélioré (réduction des temps d’attente au lancement des logiciels, jeux plus fluides, etc.).Pour compenser le surcroît de consommation électrique de ces nouveaux composants, les constructeurs ont fait appel à des batteries mieux loties en terme d’autonomie. Sur la gamme H3800, de Compaq, celle-ci augmente ainsi de près de 50 %.

La connectique fait la différence

Le look reste le premier signe de distinction entre les produits. ” C’est l’un des premiers critères d’achat pour les consommateurs “, nous confirme Didier Halbique, chef de produit portables chez Toshiba. Mais les constructeurs exploitent désormais les mêmes recettes, inspirées du succès des iPaq, de Compaq : tous les appareils arborent une robe argentée et disposent d’une touche de navigation multidirectionnelle sous l’écran.Pour le reste, il faut se plonger dans les caractéristiques techniques pour voir les différences. Chez Toshiba, on joue la carte de l’évolutivité. Le e570 est doté d’une double connectique pour accueillir des cartes CompactFlash type II et SD (Secure Digital). Cela permet d’installer une carte d’extension mémoire, tout en profitant de l’un des nombreux accessoires (Wi-Fi, Bluetooth, GPS…) bientôt commercialisés au format SD et CompactFlash.Compaq adopte pour la première fois un connecteur d’extension au format SD sur sa gamme H3800 qui bénéficie aussi d’un nouveau design. Ces modèles offrent également un connecteur CompactFlash via un adaptateur un peu encombrant et vendu en option. Le constructeur texan s’apprête par ailleurs à commercialiser un module GSM/GPRS aux Etats-Unis.Les Jornada 560, de HP, en restent quant à eux à un connecteur CompactFlash. Le fabricant insiste sur la présence dans ses modèles d’une mémoire FlashRom de 8 Mo, permettant de stocker en permanence les données et les logiciels que l’on ne souhaite pas voir disparaître lorsque la batterie arrive à court d’énergie. Les utilisateurs professionnels apprécieront.

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