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Les nouveaux entrants sous pression

Une redistribution des cartes parmi la multitude de nouveaux opérateurs semble inéluctable. La question de leur financement est posée.

Avis de tempête sur les opérateurs de télécoms. Compte tenu du comportement des banques et des marchés financiers, nombreux sont les acteurs qui risquent d’avoir du souci à se faire. Les filiales françaises d’opérateurs historiques – 9 Telecom, Belgacom ou Siris – ou ceux implantés de longue date sur le marché – Colt et WorldCom – devraient pouvoir dormir tranquilles. En revanche, la multitude de nouveaux entrants issus de la déréglementation paraît plus menacée. Ainsi en est-il de Completel, de GTS Omnicom, de Iaxis, de RSL Com, de Viatel et de Western-tele.com dans les services fixes ; ainsi que de Landtel et de Broadcom dans la boucle locale radio.Au-delà des (contre-)performances propres à chaque opérateur, la question du financement de leur développement est posée, du fait de l’assèchement des marchés financiers entièrement mobilisés par l’UMTS.Dans ce contexte, Mangoosta, jeune opérateur tricolore spécialisé dans la boucle locale et les technologies DSL, aura fort à faire pour lever les… 2 milliards de francs nécessaires à son développement.

Ancienne économie, le retour

Paradoxalement, et alors que la nouvelle économie se retrouve dans l’?”il du cyclone, ce seront vraisemblablement les acteurs de l’ancienne économie qui ramasseront la mise. Qui plus est, pour pas cher étant donné le niveau de valorisation des entreprises concernées. Cela dit, les poids lourds de l’économie traditionnelle ne sont pas à l’abri de mésaventures, comme celles des deux incubateurs – eVentures et @Viso – respectivement créés en 1999 par Softbank et News Corp, et Softbank et Vivendi. Le premier vient d’être fermé, tandis que le second se contente d’une demi-douzaine de sociétés.

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Henri Bessières