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Les messages mobiles tiennent leurs promesses

Plus ancien que le wap, le SMS continue de séduire les utilisateurs. Amené à s’adapter aux prochains protocoles de transmission, il doit aussi trouver une meilleure répartition de ses revenus.

Le trafic global SMS (service de messages courts sur mobile) pourrait passer à plus de 80 milliards de messages mensuels d’ici à 2003 (20 milliards de messages à la fin 2000), sur un marché dépassant les 6,5 milliards de dollars (7,20 milliards d’euros). Dans leur récente étude Messaging Metrics, les analystes du cabinet britannique Mobile Lifestreams notent que les opérateurs et les équipementiers jugent l’envoi de SMS comme une application des plus solides de la téléphonie mobile.Dans son étude Success 4 SMS, le cabinet spécialisé dans le secteur des services mobiles non vocaux soulignait déjà les avantages du SMS, y compris après l’adoption des services de transmission à haute vitesse de paquets de données comme le GPRS. Le SMS est un service d’enregistrement et de retransmission : si le destinataire n’est pas disponible, le message est archivé dans un centre SMS. A contrario, le GPRS n’a pas de mécanisme de stockage.Mais le SMS présente aussi quelques désavantages, comme le fait d’être limité à 140 octets par envoi, de souffrir d’une latence supérieure au GPRS, et de manquer de souplesse (archivage systématique, structure d’adressage de message inflexible…).Le SMS devrait pourtant être utilisé de manière croissante, au moins jusqu’en 2005. Son utilisation serait alors associée à d’autres services de support. Enfin, la communication sans fil sera moins textuelle et plus visuelle.Il est possible au SMS d’envoyer des images simples mais seule une version améliorée, l’EMS (Enhanced Messaging Service), permettra de combiner des fichiers image, son et texte. Avec le GPRS, EDGE ou la 3G, une autre transition vers le MMS (Multimedia Message Service) permettra la diffusion d’images vidéo. Les MMS devraient conserver les mêmes caractéristiques d’enregistrement et de retransmission que les SMS.Les sociétés spécialisées dans l’envoi de messages mobiles distinguent une priorité plus grande encore : établir un système de facturation partagée du même type que celui mise en place par France Telecom pour son système Minitel. Elles espèrent ainsi intéresser un plus grand nombre d’éditeurs de services en surfacturant certains envois de messages et en partageant les recettes.Pour l’heure, la balle est dans le camp des opérateurs qui, tout en appréciant la nouvelle manne du SMS, pourraient participer à lui fournir un modèle d’affaires viable.

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BM