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Les impayés du Net

Intéressant. Sur Site et Surf, un article rapporte l’étude menée par Visa sur les achats en ligne. Mauvais payeurs, les Européens seraient 0,69 % à ne…

Intéressant. Sur Site et Surf, un article rapporte l’étude menée par Visa sur les achats en ligne. Mauvais payeurs, les Européens seraient 0,69 % à ne pas honorer leurs paiements. Fraude ? Non, contestation. Discutez une ligne sur votre relevé bancaire et vous êtes immédiatement remboursé. Étonnant non ? Ce taux, considéré comme élevé, est néanmoins en baisse grâce à une surveillance accrue des sites d’e-commerce. Gageons que ces impayés sont loin d’atteindre la dette de 63 milliards d’euros (413 milliards de francs) d’une grande compagnie française. Laquelle ? France Télécom. À lire sur Net Économie, un article donne la parole aux syndicats de l’opérateur. Pour eux, en cédant à la pression du marché, FT entre dans “le cercle vicieux de l’endettement”. Au vu du montant, c’est un euphémisme. Pire, l’état est censé se dégager du capital de FT après les prochaines élections présidentielles. Pour les syndicats, ce dernier pourrait connaître le même avenir qu’AT&T, proche de la faillite, ou que BT, démantelé peu à peu. Sombre avenir pour le service public. Enfin, ce qu’il en reste. Toujours dans ce même article, on apprend que FT abandonne certaines zones non rentables (la Creuse ?) et certains usagers (les mauvais payeurs ?), pour se tourner vers ceux “qui ont un meilleur potentiel”. Ceux qui adopteront l’UMTS à n’en pas douter. Si cette technologie voit le jour. Car on apprend aussi que les équipements ne seront pas prêts avant 2004. Dans l’intervalle, les opérateurs, sans être ruinés, n’auront plus d’argent pour les investissements courants et ne sont pas sûrs que l’UMTS génère autant de profits que prévu. D’où la pression mise sur les gouvernements pour qu’ils reviennent, toujours selon Net Économie, sur l’exorbitant prix des licences ?” 9,9 milliards d’euros (65 milliards de francs) en France. Plus léger, 01 Informatique fête ses 35 ans, et vous pourrez découvrir les technologies de l’avenir sur la chaîne Informatique Professionnelle, mais aussi l’édito du numéro 1, qui pose une bonne question :“Qui, en 1966, n’est pas concerné par lInformatique ?” On pourrait se la poser encore pendant des années. Bon surf.

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Fabrice Frossard