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Les clones de Napster faciliteraient l’accès à la pornographie

Les logiciels de partage et d’échange de fichiers informatiques apparus dans le sillage de Napster favorisent l’exposition des enfants à la pornographie, affirme un rapport publié par le Congrès américain.

Les applications du type Music City Morpheus, Aimster ou BearShare, connus sous le nom de peer-to-peer (ou P2P), ne sont pas seulement des sources d’approvisionnement en fichiers musicaux, mais également des voies d’accès aux photos et aux vidéos classées X, précise l’étude commanditée par Henry Waxman, représentant républicain de Californie, et Steve Largent, démocrate de l’Oklahoma.Si les logiciels de filtrage mettent les sites pornographiques hors de portée des enfants, il est beaucoup plus délicat pour les parents de contrôler les fichiers obtenus par le P2P, soulignent-ils.” Dans ce cas, l’attention et l’implication des parents compte plus que la législation “, souligne le rapport.Les utilisateurs de Napster se sont raréfiés à mesure que le filtrage des morceaux protégés, imposé par la justice américaine, se faisait de plus en plus efficace.Mais les applications alternatives connaissent un succès grandissant. Music City Morpheus, qui permet l’échange de tout type de fichiers, revendique aujourd’hui une moyenne de 500 000 connexions simultanées, soit autant que Napster il y a un an, indique Henri Waxman.Une recherche ayant pour mot-clé ” Britney Spears “?” effectuée par le biais d’Aimster ?” donne accès à des clips et à des chansons de la pop star, mais aussi à des vidéos pornographiques, poursuit-il. Steve Largent invite le département américain de la Justice à consacrer davantage dénergie à la lutte contre la pornographie en multipliant les poursuites.Il estime toutefois que ces poursuites pourraient être aussi inopérantes que la législation, dans la mesure où, à la différence de Napster, de nombreuses applications P2P fonctionnent sans serveur central.

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La rédaction (avec Reuters)