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Le salut de l’ERP passe par l’eBusiness

Une étude du cabinet IDC pointe le net ralentissement de la croissance du marché français des ERP. Seuls les éditeurs ayant enrichi leur offre d’un volet eBusiness peuvent espérer relancer leurs ventes auprès des grands comptes.

Selon le cabinet d’études IDC France, le marché français de l’ERP (Enterprise Ressource Planing, ou encore PGI, Progiciel de gestion intégré) a atteint un seuil de fin de croissance. En effet, les modules ERM (Enterprise Ressource Management : comptabilité/finance, ressources humaines, gestion commerciale) et GPAO (Gestion de la production assistée par ordinateur) se vendent moins bien auprès des grands comptes, qui affichent des taux d’équipement déjà très élevés.

Une croissance annuelle divisée par dix en cinq ans

Ainsi, la croissance des revenus issus de la vente de licences s’est limitée à 3,7 % entre 1999 et 2000, pour un total de 2,065 milliards de francs (315 millions d’euros). Un chiffre à rapprocher du score de +38,3 % enregistré par ce marché entre 1997 et 1998…Ceci étant, de grandes disparités existent entre les différents acteurs de ce marché. En effet, la croissance consolidée des sept premiers éditeurs d’ERP a été trois fois supérieure à celle du marché. La raison ? Ils ont développé et vendu de nouveaux modules associés à l’eBusiness (commerce électronique, eProcurement, places de marché, etc.). Les revenus générés par ces produits ont bondi de 92,1 % en 2000, alors que ceux engendrés par l’ERM étaient en baisse de 16,5 %.

Les PME n’en sont pas encore à l’étape eBusiness

IDC croit donc en ces outils eBusiness pour relancer la croissance du marché des ERP et séduire les grands comptes. D’autant plus que sur le segment des moyennes entreprises (entre 500 et 1000 employés), les ventes de licences ne décollent pas : “ces sociétés investissent peu dans les modules eBusiness. Elles en sont encore à finir dimplanter leurs ERP traditionnels “, observe Alain Pétrissans, analyste chez IDC France.

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Antonin Billet