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Le prix de la fiabilité

Le premier FAI français mise sur la sérénité mais fait payer un peu plus cher son offre. Sa Livebox, certes simple d’utilisation, cache de nombreux réglages avancés

Plus de 8,6 millions d’abonnés ADSL fin juin 2009, dont près de 7 millions d’utilisateurs de Live-box : Orange est sans conteste le numéro un du haut débit en France. Deux raisons à ce succès. D’une part, de nombreux foyers n’ont pas encore accès au dégroupage total et n’ont pas d’autre possibilité que de s’abonner chez Orange pour accéder au haut débit. D’autre part, pour beaucoup de Français, ce FAI représente le choix de la sagesse et de la sécurité : il bénéficie de la réputation de sérieux qui perdure depuis les années France Télécom (Orange était d’ailleurs premier en termes de fiabilité lors de notre palmarès des FAI, en mars dernier) et présente un côté rassurant pour celles et ceux qui craindraient des soucis avec un opérateur alternatif (et de longues heures au téléphone avec des techniciens de son centre d’appels téléphonique).Le revers de la médaille, c’est qu’Orange fait payer cette sécurité. Pour bénéficier du tarif à 30 euros par mois, il faut conserver son abonnement téléphonique France Télécom (16 euros par mois) ; en dégroupage total, le tarif monte à 40 euros par mois… hors frais de location du modem et, le cas échéant, du boîtier TV (5 euros/mois pour le modèle enregistreur). La Live-box a connu plusieurs versions, avec des modèles fabriqués par Inventel, Sagem et Thomson. Sa dernière incarnation, la Livebox 2 (qui succède à la 1.1 de Sagem et à la Mini), évolue dans le bon sens en accueillant quatre ports Ethernet au lieu de deux et un accès Wi-Fi à la récente norme 802.11n. Comme les interfaces de configuration sont différentes entre les versions de la Livebox, nous avons pris soin d’indiquer les variations de manipulation d’une box à une autre.

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Christophe Gauthier et Nicolas Guyot