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Le premier simulateur WAP 1.2 pour téléphones mobiles

Avec Nokia Toolkit 2.0, les développeurs peuvent se préparer à la prochaine évolution du WAP. Cet outil, gratuit, autorise la simulation de l’envoi d’informations en mode Push aux usagers des services Internet mobiles.

Acteur majeur du WAP, Nokia se devait de proposer des outils aux développeurs de services Internet mobiles. Le constructeur vient donc de lancer Nokia Toolkit 2.0, qui permet de tester le code WML (Wireless markup language) sur le terminal cible sans passer par les coûteuses communications du réseau GSM.

Un programme tout en Java

Le principal intérêt de cette mise à jour réside en la reconnaissance des spécifications WAP 1.2.Ce kit de développement peut être téléchargé librement sur le site Web de Nokia réservé aux développeurs. Il nécessite une inscription préalable, également gratuite. Avec un peu plus de 15 Mo, la taille du fichier comprimé, que l’on récupère ainsi, reste relativement raisonnable.Le simulateur est entièrement écrit en Java, l’installation requiert la présence du JRE 1.2.2 (Java runtime environment). Contrairement à la version précédente, l’installateur ne teste plus seulement le niveau SP3, ce qui lui permet de fonctionner sans heurt sous Windows 2000. L’utilisation de Java impose l’emploi d’une machine puissante et généreusement pourvue en mémoire. Réalisé sur un Pentium à 400 MHz avec 256 Mo de mémoire, le chargement du simulateur s’est logiquement révélé très lent, mais, une fois en mémoire, son utilisation reste à un niveau correct de performances. On regrette que l’exploitation de Java nous prive de l’interface cohérente de Windows lors de la manipulation des boîtes de dialogue avec le système. Le logiciel possède deux simulateurs distincts. Le premier émule le Nokia 7110, fer de lance de la firme finnoise. Celui-ci n’est compatible qu’avec le niveau WAP 1.1. Les spécifications WAP 1.2 et son mode Push associé ne sont acceptés que par un mobile virtuel appelé BluePrint. Les pages WAP peuvent être testées de manière statique en chargeant manuellement les fichiers WML. Dans le cas de sites plus complexes, ces spécifications peuvent être validées à l’aide d’un simulateur de serveur reposant sur le Nokia WAP Server. Le code source est entré à l’aide d’un éditeur intelligent, qui met en couleurs les balises WML dès qu’il les reconnaît. Avant de pouvoir être exécuté, le code doit être compilé. Malheureusement, les messages d’erreurs sont sibyllins et la mise au point reste fastidieuse.

Peut encore mieux faire !

Le déverminage des procédures WMLScripts souffre de l’absence d’un débogueur. En cours d’exécution, le simulateur perd souvent son contenu et contraint l’utilisateur à faire des rafraîchissements pour retrouver le contenu de l’écran tel qu’il doit être. On aurait apprécié une boîte à outils spécialisée dans les constructions WML, qui, par des fonctions Glisser-déplacer, insère graphiquement les principaux éléments de l’interface utilisateur.Le logiciel est accompagné d’une documentation en format PDF et d’un guide d’utilisation. Il manque cependant un manuel de référence pour le langage WMLScript, qu’on peut toutefois obtenir sur www.wapforum.org. Les environnements de développements WAP tardent à venir, celui de Nokia se révèle, malgré tout, plus pratique que les tests effectués sur le mobile.

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Christian Jullien