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Le Japon s’emballe pour l’I-Mode

Plus de 10 millions de Japonais peuvent d’ores et déjà surfer et accéder aux services Internet à partir de leur téléphone portable.

Depuis le lancement de l’I-Mode au Japon, au mois de février 1999, plus de 10 millions d’abonnés (soit un utilisateur sur cinq) se sont rués sur les téléphones mobiles exploitant ce standard de communication à haut débit. Et l’engouement ne faiblit pas, surtout parmi les utilisateurs âgés d’une vingtaine d’années. NTT Docomo, l’opérateur à l’origine de cette norme, pense atteindre les 17 millions d’abonnés d’ici à six mois. L’I-Mode ne fonctionne que sur des téléphones au standard PDC (Pacific Digital Cellular), un équivalent japonais du GPRS (General Packet Radio Service), lequel ne sera opérationnel en France que l”année prochaine. L’I-Mode donne accès à 19 700 sites et aux services associés. De plus, il permet de télécharger des images en couleurs. Ainsi, l’utilisateur peut envoyer et recevoir des e-mails, auxquels il joint des photos qu’il visionne sur l’écran couleur de son mobile. A noter que Samsung commercialise au Japon des mobiles qui prennent des photos grâce à une caméra intégrée. L’I-Mode autorise également des applications de commerce électronique, de banque à domicile ou de jeux en ligne.On obtient ainsi un aperçu des services qui seront offerts lorsque le GPRS puis l’UMTS (prévu pour juin 2002) seront disponibles en France. Cela donne peut-être aussi une idée du prix à payer : selon NTT Docomo, la facture moyenne mensuelle (environ 740 F, ou 113 E) d’un abonné à l’I-Mode est environ 30 % supérieure à celle d’un autre utilisateur (environ 560 F, ou 85 E).

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La rédaction