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Le diffamateur de la fille des Chirac sur Wikipédia se dénonce

Il s’agirait d’un ami d’enfance du fils d’Ahn Dao Traxel, qui aurait agi par « bêtise ». Celle-ci souhaite combattre désormais l’anonymat en ligne.

Première publication le 24 septembre 2009

La fille adoptive des Chirac poursuit un contributeur de Wikipédia

Anh Dao Traxel estime avoir été diffamée par le texte qui lui était consacré sur l’encyclopédie en ligne. Elle a déposé plainte contre X.

D’après Le Parisien, la fille adoptive de Jacques et Bernadette Chirac, Anh Dao Traxel, porte plainte contre un contributeur de Wikipédia, après avoir découvert un texte qui lui était consacré sur l’encyclopédie collaborative et contenant, selon elle, des affirmations malveillantes.

Publié le 11 juin par un internaute utilisant le pseudonyme Homninex, le texte indiquait que la plaignante avait abandonné ses enfants en les laissant à la charge de son premier mari, afin de profiter du nom et des avantages de son second mariage. L’article parlait de son second mari comme d’un « ressortissant vietnamien », alors qu’il possède la nationalité française, comme l’indique Anh Dao Traxel au Parisien.

Pour toutes ces raisons, elle a déposé plainte contre X au tribunal de grande instance d’Evry. Au passage, elle regrette que « n’importe qui [puisse] écrire n’importe quoi sur une personne dans le but de lui nuire et de la salir sans qu’il soit mis en place de système de contrôle ».

Retrait du contenu sur demande

De son côté, Wikipédia a supprimé le texte. Il l’a remplacé par une version beaucoup plus neutre, publiée le 24 septembre. Pour l’anecdote, selon Wikipédia France, le second mari d’Anh Dao Traxel s’appelle Emmanuel Traxel, officier des CRS, et selon la version anglaise – Wikipedia.org –, il s’appelle Marc Traxel et est lieutenant de police… 

Dans un cas comme celui-là, rappelle Julien Fayolle, toute personne qui s’estime diffamée peut procéder à des modifications, comme n’importe quel autre contributeur. Sauf que pour cela, il faut faire la démarche de s’inscrire. Ou alors, il est possible d’alerter la Wikimedia Foundation, laquelle retire le contenu litigieux, conformément à la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN).

Pour remonter à l’auteur du texte incriminé, la justice devra demander à l’association les identifiants de connexion, lesquels seront transmis au fournisseur d’accès à Internet. C’est le FAI qui dispose des noms et coordonnées de l’internaute permettant éventuellement de le poursuivre et de le convoquer au tribunal.

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Arnaud Devillard