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Le casque audio qui venait du froid

Design sobre, qualité audio et solidité sont les fers de lance du premier casque audio de la marque suédoise Jays.

En Suède, on peut manger des Krisprolls dans des magasins Ikea en écoutant du Nasum avec ses écouteurs Jays. Si on connaît les petits pains grillés et le marchand de meubles, le groupe de grindcore Nasum est peut-être aussi méconnu que Jays, une marque d’écouteurs et de casques haut de gamme. Responsable des excellents intra-auriculaires d-Jays et des non moins méritants q-Jays, le fabricants suédois fait aujourd’hui sortir ces dispositifs de nos conduits auditifs avec le c-Jays, son premier casque à poser sur le dessus du crâne.
Les heureux propriétaires d’une desserte de cuisine Bekväm ou de verres Ljuvlig d’Ikea connaissent la sobriété de ses designers suédois. En jetant un œil sur ces c-Jays, on peut se demander si ce trait de caractère n’est pas culturel. Un arceau réglable, deux carrés en guise de haut-parleurs, le tout dans une robe noire (il existe en blanc pour les amateurs de neige) : difficile de faire plus simple.
Ce casque portable -par opposition aux casques hi-fi- se plie afin d’être facilement transporté: on retrouve le sens pratique de nos amis suédois. Outre ce design des plus scandinave, c’est bien sûr le traitement du son et la solidité de l’ensemble qui nous intéressent. Le son, oui, mais la solidité ? La solidité aussi, car à 119 euros le casque audio, on est en droit d’avoir les deux. Jays l’a sans doute compris et a conçu l’armature de nylon renforcée par de la fibre de verre. On ne sait pas trop ce que cela donnera dans les faits, mais comme la marque garantit ses produits deux ans, elle doit avoir confiance. Le test nous donnera une petite idée de la durabilité.
Côté son, sans prétendre à de la hi-fi, Jays utilise une technologie de diaphragme élastique multicouche baptisée EML (Elastic Multi Layer) et un aimant en néodyme , un élément chimique qui rentre dans la composition d’éléments audio haut de gamme. Bref, ça sonne bien sur le papier, on attend de voir ce qu’en disent nos oreilles.
Raffinement de gastronome, le c-Jays est livré avec trois tailles de mousses, que l’on changera selon les environnements d’écoute, les petits pour courir, les très gros pour faire le papy dans le canapé. Les écouteurs sont déjà en vente dans tous les bons magasins -et pas seulement suédois- pour 119 euros. Nous verrons s’ils tiennent bien la route lors de notre test en Laponie.

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Adrian BRANCO