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LDCom confirme le rachat de Belgacom

Après la reprise de l’opérateur Kaptech, LDCom reprend dans la foulée Belgacom France, filiale de l’opérateur national belge. LDCom rentre dans le trio de tête français des opérateurs d’entreprise.

LDCom n’en finit plus de racheter ses concurrents opérateurs d’entreprises. Les discussions évoquées par 01net. à la fin de l’année dernière entre les deux opérateurs se concluent donc par une fusion à 100 %, où Belgacom devient actionnaire de LDCom à hauteur de 10 %.Créée en 1998, Belgacom France offre une gamme de services voix, données et d’accès à Internet pour plus de 6 000 entreprises. Son chiffre d’affaires s’élève à environ 75 millions d’euros en 2001 pour une perte estimée à près de 30 millions d’euros, avec près de 300 collaborateurs. Initialement, Belgacom avait prévu que sa filiale atteindrait l’équilibre en 2003.En outre, Belgacom France dispose d’un réseau de boucle locale radio dans dix villes du nord de la France, qui vient renforcer les activités de Squadran (ex-Fortel), racheté par LDCom l’année dernière. De son côté, LDCom peut se prévaloir de 630 clients, dont 130 opérateurs et FAI.En quelques semaines, LDCom a doublé son chiffre d’affaires à la suite de l’acquisition de Kaptech (100 millions d’euros de CA) et de Belgacom (75 millions), soit, cumulés, autant que LDCom sur l’année écoulée. LDCom entre ainsi dans le trio de tête des opérateurs d’entreprises aux côtés de France Télécom et Cegetel.Par cette opération, Belgacom se retire complètement du marché français. Semble-t-il pressé par ses actionnaires, il s’était déjà débarassé de sa branche Internet, en vendant Infonie et Lokace à l’italien Tiscali en octobre dernier pour 5 millions d’euros. Ces derniers mois, Belgacom était entré en discussion avec bon nombre d’opérateurs pour se séparer de son activité d’opérateur en France.

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Frantz Grenier