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Laurence Hervé (Hervé Thermique)

‘ Les utilisateurs constituent la clé de voûte d’un projet informatique. ‘

La directrice informatique d’Hervé Thermique, Laurence Hervé, est aussi présidente d’une filiale du groupe, spécialisée dans la conduite de changement. Elle prône la patience et l’écoute pour mener à bien un projet de
migration. En quoi une migration vers Oracle E-Business Suite vous a-t-elle permis de mettre en pratique le concept d’entreprise étendue ?


Avec notre ancien PGI maison, les fournisseurs pouvaient déjà vérifier sur Internet l’état de leurs règlements. La mise en place d’Oracle E-Business, et particulièrement de ses modules Web Suppliers et Web Customers, a plus largement
ouvert notre système. Les fournisseurs ont désormais accès également au suivi des commandes. Quant aux clients, ils peuvent, depuis le mois de juin dernier, visualiser l’évolution de leur chantier et faire des demandes d’intervention en
ligne. Votre bilan de la centralisation virtuelle des achats avec E-Procurement semble plus mitigé…


Effectivement, car nous voulions utiliser E-Procurement pour créer des places de marché conçues autour de catalogues centralisés. Mais, la majorité des fournisseurs n’ont pas consenti l’investissement pour fournir leurs fichiers sous
forme électronique. Je pense qu’ils ont mal perçu l’enjeu, sachant qu’ils pouvaient gagner en fidélisation et en parts de marché. En revanche, la centralisation virtuelle des achats est opérationnelle en interne, et nous travaillons avec
1300 acheteurs, grâce à des accords cadres. Quels avantages tirez-vous de la maintenance applicative avec Oracle Online Services ?


Nous sommes satisfaits de cette prestation malgré son coût élevé. À budget égal, nous n’aurions pas pu garantir une continuité de service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cela a permis aussi à notre administrateur de base de
données d’accroître ses compétences, en travaillant avec un interlocuteur d’Oracle sur les synthèses des opérations menées. Comment avez-vous géré la conduite du changement ?


Dans une migration de ce type, l’informatique semble secondaire par rapport aux utilisateurs. Certains d’entre eux se montrent moteurs, mais plus généralement, ils sont réticents et sceptiques face au changement. Il faut les impliquer
dans le projet, démontrer que l’on agit de façon cohérente et ne surtout pas répondre à l’ensemble des besoins exprimés. Il faut également accepter d’investir du temps.


Chaque ouverture d’un module d’Oracle E-Business donnait lieu à la fermeture de la fonction équivalente de l’ancien PGI. Cela s’est fait petit bout par petit bout, en évitant le stress inutile. Le potentiel de cette suite est
important, mais impose un investissement en temps important.Quels sont vos prochains projets ?


Tout d’abord, la facturation fournisseurs, avec une centralisation des 35 sites impliqués. Jusqu’alors, chaque site saisissait les documents dans le PGI, avant de les envoyer au siège pour qu’ils y soient stockés physiquement. La
centralisation de la saisie des 180 000 factures annuelles nous permettra de mutualiser les ressources et de générer des économies importantes. Certains postes administratifs peuvent ainsi évoluer vers des fonctions commerciales.


Pour les achats, nous pensons revoir le système d’achat au ‘ comptoir ‘ à l’aide d’Oracle Web Sel-Service. Nous étudions également l’opportunité de passer d’Online Services à Oracle On
Demand, afin d’assurer notre migration vers E-Business Suite 11i.

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Rémi Langlet