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La sauvegarde “sans serveur”

Dans l’architecture ” serverless back-up”, les serveurs de production s’affranchissent du transfert effectif des données des disques vers les bandes.

Lors d’une sauvegarde dans un SAN (Storage Area Network), le réseau local est totalement préservé. Le serveur de production est lui, fortement mis à contribution : pour initier la sauvegarde, l’application de Legato, Veritas ou Quadratec sollicite un module installé dans le serveur de production. Ce dernier s’adresse alors à la baie de disques, qui lui envoie les données à sauvegarder. Il les réinjecte ensuite dans la bandothèque. Autrement dit, c’est le serveur qui assure le transfert des données. Par conséquent, son activité de production est nécessairement ralentie. Au pire, elle est totalement paralysée.Dans l’architecture “ serverless back-up ” (ou “serverfree back-up “), le travail du serveur de production est considérablement réduit lors de la sauvegarde. Son activité se limite à fournir une cartographie des données : trier les blocs et indiquer leur emplacement physique sur les disques. Mais ce n’est plus à lui qu’incombe le transfert des données. Cette tâche est assurée par les différents éléments du SAN, dont le microcode est modifié dans cette optique.Avec son offre Celestra, Legato est le premier, en 1999, à avoir proposé cette fonction dans les architectures SAN. Mais le concept s’applique également au NAS. Ainsi, Network Appliance ou Auspex ont placé cette capacité de traitement (la cartographie et le transfert des données) dans leur baie.Veritas, de son côté, propose également du “serverless” appliqué au SAN. Mais sa solution reste encore très jeune. Pour réduire l’impact de la sauvegarde sur le serveur de production, l’éditeur mise plutôt sur la combinaison de vues instantanées (“snapshots“) et de sauvegardes incrémentales.

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Vincent Berdot