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La relation client en action

A l’heure où les périodiques informatiques font l’apologie des outils de GRC, je suis stupéfait de constater l’extrême indigence des plus grands noms de notre profession. Trois exemples vécus.

Commençons par IBM, dont nous possédons plusieurs dizaines de serveurs, sans compter les logiciels. Nous avons un ingénieur d’affaires qui gère notre compte et des technico-commerciaux spécialisés par domaine. Ce qui ne nous
épargne ni les appels réguliers du marketing d’IBM, qui ne nous connaît pas et nous vante les mérites de ses produits, ni les enquêtes visant à mieux cerner nos besoins. La dernière étant réalisée depuis l’Inde par une jeune femme qui
ne comprenait pas les questions qu’elle me posait, alors imaginez les réponses…Passons à Microsoft, dont nous détenons 1 000 licences Windows et Office, et qui au moins une fois par an me fait appeler par une société d’enquêtes téléphoniques afin de connaître la nature de nos installations. Dans
ce cas, je les soupçonne d’essayer de faire des recoupements d’informations pour les fournir au BSA (je deviens parano à force).Enfin, mon dernier exemple sera celui d’Oracle, dont nous utilisons environ 700 copies ‘ client ‘ de la base de données et qui, après être passé par de multiples revendeurs, essaie désespérément de connaître le
nombre de nos licences pour recouvrer directement les montants de la maintenance.Il va sans dire que je refuse de perdre mon temps à répondre à toutes leurs interrogations qui devraient naturellement trouver réponse dans le simple suivi élémentaire de leurs clients.* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Green… Prochaine chronique mercredi 11 juin

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M. Green