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La Poste dépense 1 MdF pour assurer le suivi des colis

Le montant des nouveaux projets représente environ 20 % du budget annuel. L’amélioration de la relation client et du suivi des colis est à l’honneur.

Quatre milliards de francs par an et des idées plein la poche… Le budget informatique de La Poste est à l’image de l’ancienne publicité de l’entreprise : “Il bouge”. Pour preuve, 20 % de cette enveloppe sont entièrement dédiés aux projets informatiques.La Poste prépare, en premier lieu, un système de suivi d’objets postaux. Il coûtera 1 milliard de francs sur trois ou quatre ans. L’objectif : localiser à tout moment n’importe quel colis ordinaire ?” comme c’est actuellement possible avec les Colissimo ?”, tant en France qu’à l’étranger. Pour ce faire, tous les facteurs seront, à terme, équipés d’un lecteur optique permettant de signaler la position des colis jusqu’à la livraison finale. Les constructeurs Bull et IBM ont fourni les prototypes actuellement testés dans trois départements de l’Est parisien.

50 MF pour refondre la banque à domicile

Le deuxième grand projet s’appelle Ramsès. Il dispose d’un budget de 1,5 milliard de francs sur cinq ans. Lancé il y a deux ans, il permettra de reconfigurer le système de gestion commerciale pour un meilleur suivi aussi bien par produit que par client.Le troisième grand projet ?” plusieurs centaines de millions de francs sur quatre ans ?” sera celui de l’unification des ressources humaines.Enfin, la refonte de la banque à domicile avec accès par Internet et Minitel coûtera 50 millions de francs et sera opérationnelle dans l’année. Par ailleurs, des études sont lancées ?” cryptographie, horodatage, signature électronique, courrier à lecture optique. Elles disposeront chacune d’une enveloppe de 30 à 40 millions de francs.” Le rythme de ces investissements devrait se poursuivre, voire s’accélérer “, confie Philippe Verdier, directeur du système d’information. En effet, outre le passage à l’euro, La Poste oriente ses projets vers une amélioration de la relation client et vers les nouvelles technologies.

” Une stratégie qui conduit à une augmentation des dépenses de recherche et d’investissement. Et ce, d’autant plus que la baisse du prix du matériel n’a pas totalement réussi à compenser les autres coûts “, reconnaît Philippe Verdier .

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Nicolas Wierzbicki