Les cybercriminels n’ont qu’à bien se tenir ! Dans la guerre technologique qui les oppose à la police du Net, ils seront désormais traqués par un réseau européen de lutte contre la cybercriminalité. Associant les forces de l’ordre, le monde de l’éducation et les entreprises, le projet 2Centre piloté par la France et l’Irlande a pour objectif d’initier des centres d’excellence de formation et de recherche dans chaque pays européen. Le consortium français regroupe l’université de technologie de Troyes, la gendarmerie nationale, la police nationale, l’université de Montpellier 1 et deux entreprises privées, Microsoft et Thales. Ce projet collaboratif a pour objet la recherche d’outils de détection d’intrusion et la mise au point de méthodes d’investigation, la formation d’experts informatiques et le développement de la coopération internationale. “ Depuis 10 ans, nous formons des enquêteurs spécialisés dans le cybercrime, la pédopornographie, la protection du patrimoine intellectuel, la fraude technologique… Maintenant, en parallèle, l’université de Troyes va proposer la première licence pro d’enquêteur en technologie numérique ”, souligne le général Pattin, sous-directeur de la police judiciaire, à la direction de la gendarmerie nationale. Avec en complément des projets de recherche sur les moyens de défense contre les attaques en déni de service, l’amélioration de la formation des forces de l’ordre ainsi que celle des entreprises et administrations. Financé par la Commission européenne à hauteur de 4 millions d’euros, dont 1 million d’euros pour la partie française, ce programme ? appelé à servir de modèle à d’autres pays européens ? arrive en renfort de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, qui a notamment dû faire face en début d’année à une attaque en règle des systèmes informatiques de Bercy…
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