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La foire aux technologies d’accès

La dérégulation des télécommunications pousse constructeurs et fournisseurs d’accès à explorer tous les services d’accès à Internet. Le CeBIT s’en est fait l’écho.

Par où Internet arrivera-t-il demain ? Difficile, pour le visiteur du CeBIT, de répondre à cette question. Il s’étonne même quand on lui propose d’utiliser un téléphone branché sur 230 volts, le PDSL (Power Digital Subscriber Line), quatrième membre de la famille xDSL. Défendue sous le nom de Digital Power Line (DPL) par le PowerLine Telecommunications Forum, mais aussi par Alcatel, NAMS, Enikia ou Ascom, cette nouvelle technique offre l’accès à Internet, à la télévision numérique et au téléphone par le réseau électrique. Poussés par la dérégulation des télécommunications, les constructeurs ont fait feu de tout bois.Impérial, l’ADSL confirme sa maturité commerciale, à peine gêné par la multiplication des modems câbles à la norme Docsis. “L’ADSL est désormais une réalité concrète, commente Dan Arazi, directeur marketing d’Orkit, l’un des plus gros fabricants au monde d’équipements ADSL. Il peut facilement servir de substitut à la boucle locale pour des opérateurs de téléphonie à longue distance “, poursuit-il, enterrant du même coup l’idée que le succès de l’ADSL était lié aux applications de vidéo à la demande.Bien qu’isolés dans ce paysage de fils et de cuivre, les réseaux sans fil à haut débit s’imposent comme une alternative incontournable. Pour les opérateurs, les systèmes LMDS (Local Multipoint Distribution System) font, diffusion de vidéo en temps réel à l’appui, la démonstration de leur puissance. À côté, les fabricants de réseaux sans fil à 11 Mbit/s se tournent vers les plus petits fournisseurs d’accès. BreezeCom, notamment a mis au point une solution utilisant des fréquences ne nécessitant pas d’autorisation.

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NM, PPD et SR