La société SpaceX s’est heurtée à l’hostilité d’une commune française pour installer l’une des stations au sol de son service Starlink. Le conseil municipal de Saint-Senier-de-Beuvron dans la Manche a en effet estimé ne pas disposer de suffisamment de recul concernant l’impact sanitaire d’un tel dispositif. L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) revient sur ce sujet avec une vidéo.
🛰️ L’arrivée en France 🇫🇷 du projet #Starlink a soulevé plusieurs questions dans les médias, notamment celle d’une surexposition aux ondes par les stations basées au sol. Qu’en est-il exactement ? 🔎⤵️ pic.twitter.com/25t5Whw1Mt
— Agence nationale des fréquences (@anfr) April 2, 2021
Une faible exposition
L’ANFR explique que le niveau moyen d’exposition des satellites sur Terre est faible. Il serait estimé à 0,001 V/m par le CNES (Centre national d’Etudes spatiales), sachant que dans une ville dense, le réseau mobile nous expose à un niveau pouvant aller jusqu’à 1 V/m.
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Concernant les stations de base qui servent de relais aux satellites, elles sont focalisées uniquement en direction de ces derniers. Et l’exposition qui en résulterait serait équivalente à celle d’un camion de reportage.
Par ailleurs, ces stations existent depuis plus de cinquante ans en France. Une centaine sont autorisées à émettre depuis notre pays pour des services météo, de télévision, d’accès Internet, ou encore de géolocalisation comme le GPS et Galileo. Orange ou encore Eutelsat en possèdent sur le territoire français.
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