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La console unique DB Artisan suit l’évolution des SGBD

Embarcadero édite une nouvelle version de son outil d’administration. Elle intègre les nouveautés des bases de données qu’il gère.

Difficile d’administrer des bases de données hétérogènes. Embarcadero est l’un des rares éditeurs qui proposent une console d’administration unique. Baptisée DB Artisan, elle gère les systèmes de gestion de bases de données (SGBD) Oracle, DB2 UDB, SQL Server et Sybase. Autre atout : une interface graphique pour réaliser des opérations qui nécessitent, généralement, la saisie de lignes de commandes.Récemment commercialisée, la version 6 de DB Artisan se met à jour pour suivre les évolutions techniques des SGBD qu’il administre. Pour celui d’Oracle, on peut désormais créer un index basé sur une fonction. Ce qui permet d’améliorer les performances. Quant à l’administration de DB2, d’IBM, la gestion des performances s’enrichit d’une meilleure prise en charge des tables. Il est, par exemple, possible de définir la taille de la mémoire cache allouée aux données qu’elles contiennent.La nouvelle mouture de DB Artisan progresse également en matière d’intégration. Elle est désormais interfacée avec deux autres produits de l’éditeur : Performance Center, chargé d’identifier les problèmes de disponibilité et de performance des SGBD (Oracle et Sybase), et SQL Tuner, un outil servant à optimiser la production de code SQL.

Des outils qui présentent quelques lacunes

Relativement récent, le marché de l’administration centralisée des SGBD suscite déjà des convoitises. Notamment celle des généralistes de l’administration. Avec Unicenter Database Administration, Computer Associates est le plus avancé. Il offre un périmètre de SGBD plus large que celui de DB Artisan avec la prise en charge de la base d’Informix. Mais, ces outils présentent des lacunes, par rapport aux solutions fournies en standard par les éditeurs de SGBD. Ils ne supportent pas les nouveautés fonctionnelles de ces derniers lors de leur commercialisation. Et les fonctions spécifiques sont limitées. Il en est ainsi de la gestion fine des performances. Enfin, elles n’exonèrent pas de bien connaître son SGBD. Cela n’empêche pas le Gartner de tabler sur une croissance, portée par les outils d’administration de SGBD hétérogènes.

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Ludovic Arbelet