Passer au contenu

Jouer sans compromis

Malgré leur succès, les consoles n’ont toujours pas détrôné le PC de bureau pour le jeu. Et c’est encore mieux avec les cartes 3D équipées des nouvelles puces d’AMD et Nvidia.

C’est le rêve de tout joueur. Profiter de tous les jeux actuels et à venir, avec le meilleur niveau de détail possible et sans la moindre saccade… En haute définition, évidemment, et même sur plusieurs écrans. Un rêve que le PC de bureau est toujours le seul à proposer, car il est plus puissant, plus polyvalent et plus évolutif que les consoles. Pour cela il lui faut, à tout le moins, une bonne carte 3D capable de faire tourner n’importe quel jeu récent en 1 920 x 1 080 points, la définition d’un moniteur de 24 à 27 pouces ou celle d’une bonne télé LCD.Le ticket d’entrée dans le monde de la 3D fluide et en HD a nettement chuté depuis un an. Il démarre aujourd’hui autour de 150 euros chez AMD comme chez Nvidia. Le très haut de gamme, en revanche, frôle toujours les 700 euros. De 150 à 650 euros, les dix puces réunies pour cette sélection permettent de faire tourner les plus gourmands des jeux PC, quelle que soit leur génération : Crysis 2, Starcraft II (DirectX 9), Battlefield : Bad Company 2 (DirectX 10), Dragon Age 2, Metro 2033 (DirectX 11…). Toutes assurent un nombre d’images bien suffisant en Full HD, y compris la petite dernière de ce comparatif, la GeForce GTX 460 de Nvidia.Ce qu’on gagne à monter en gamme ? La possibilité d’afficher avec des définitions plus élevées. En 2 560 x 1 600 points sur un moniteur 30 pouces, par exemple ! À partir de 350 euros, c’est aussi la capacité d’afficher sur deux, trois et même six écrans en même temps en extra-haute définition (5 760 x 1 080 points, voire plus !), un mode proposé par une poignée de jeux (Dirt 2, Hawx, Battlefield).Autre argument des fabricants de cartes 3D haut de gamme, le jeu en 3D stéréoscopique, autrement dit en relief. Nvidia et plus récemment AMD essayent de convaincre les joueurs de chausser leurs lunettes actives pour profiter de leurs jeux avec encore plus de réalisme. Sauf qu’à l’heure actuelle, seules les GeForce de Nvidia permettent de jouer facilement en relief. Ça marche très bien… à condition de compléter la carte par le kit de lunettes 3D Vision et par un écran 120 Hz compatible. Et la compatibilité parfaite n’est assurée que pour une douzaine de jeux. Pour tous les autres titres, il faut suivre les recommandations de réglages enregistrées dans le pilote pour que la magie opère. Du côté de la techno HD3D d’AMD, il était à peu près impossible, au moment où nous écrivions ces lignes (courant mai) de trouver des lunettes actives et des écrans compatibles dans le commerce. AMD annonce toutefois que des produits signés Acer (moniteur PC) et Samsung (téléviseur LCD), utilisables avec son système, seraient bientôt disponibles sur le marché français.Plus discrètement, AMD et Nvidia vantent aussi les capacités de leurs cartes à décharger le processeur du PC pour accomplir certains calculs lourds (compression vidéo, calcul scientifique, etc.). Les encodages et conversions sont accélérés : les nombreuses unités de calcul du circuit graphique sont mises à contribution en parallèle pour effectuer ces tâches. Il existe des solutions logicielles dédiées ? notamment Badaboom pour les GeForce ou MediaShow Espresso 6 pour toutes les cartes récentes ? et de plus en plus d’éditeurs, tel Cyberlink, tirent parti aussi bien des technologies AMD que Nvidia.Dernier point : avant de craquer pour une nouvelle carte graphique, vérifiez que votre ordinateur peut l’accueillir. Pour bien jouer, il faut un bon processeur et de la mémoire (double cœur et 4 Go minimum) mais, surtout, un bloc d’alimentation suffisamment puissant (500 W minimum). La taille de votre boîtier a également son importance. Il doit être assez grand et aéré car les cartes graphiques chauffent beaucoup et sont souvent très encombrantes.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Aymeric Siméon