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JBoss met un moteur de règles dans sa plate-forme

Drools et la gestion améliorée des processus métier sont les dernières étapes dans lévolution de la suite JEMS vers un ESB.

‘ Ces temps-ci, tout le monde doit dire
SOA ‘,
reconnaissait Marc Fleury, le CEO fondateur de JBoss, à l’ouverture de la conférence européenne des utilisateurs de l’éditeur à Barcelone.
Mais sur le terrain des architectures orientées services, JBoss entend se distinguer par son approche ouverte, modulaire, et, bien sûr, grâce à l’atout de l’open source.‘ De nombreuses offres ne ciblent que les grandes entreprises, note Marc Fleury. Nous souhaitons plutôt fournir les briques facilitant la construction de ce type
d’architectures. ‘
JBoss veut atteindre, avec ses partenaires, des segments de marché non couverts par les grands éditeurs. Ses arguments : la gratuité de l’offre, son ouverture, et la qualité du
support.

Le langage BPEL est pris en compte

Pour illustrer l’aspect modulaire, la plate-forme JEMS devient une ‘ suite ‘. Dans cette optique, elle accueille le projet Drools, un moteur de règles open source, dont le responsable Mark Proctor
rejoint JBoss en tant qu’architecte. Basé sur l’algorithme Rete, Drools est conçu pour accepter des règles écrites en Java, Python et Groovy.Il propose également une programmation déclarative facilitant l’intégration de langages spécifiques de domaines. Bien qu’écrit en Java, Drools peut fonctionner sur .Net.Par ailleurs, la version 3 de l’agent de workflow et d’orchestration jBPM profite d’évolutions notables. Par exemple, le support du langage
BPEL en complément du langage maison jPDL, et la capacité de prendre en compte les tâches humaines dans les processus. Dans un but de simplification, la gestion de la persistance a
été dissociée du fonctionnement du workflow.Avec l’apparition de JBoss Messaging (ex-JBossMQ, une implémentation de JMS), prévue pour le premier trimestre 2006, cet ensemble fera partie de l’ESB de l’éditeur, attendu peu après. JBoss développera-t-il lui-même
une implémentation
JBI (Java Business Integration) ou s’associera-t-il à des projets existants, comme Glassfish, de Sun, Celtix, d’Objectweb et Iona, ou Mule, de Codehaus ? Marc
Fleury souhaite étudier toutes les possibilités. Y compris les projets vivaces, mais sans objectifs commerciaux.Un changement de perspective pour JBoss, donc. Il tend à s’extraire du périmètre du seul serveur d’applications J2EE pour devenir un interlocuteur sur les questions d’architecture. La densité de son réseau de
partenaires (HP, Unisys, Sun) sera capitale face à des concurrents tels qu’IBM, BEA ou Oracle.

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Philippe Davy