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J.D. Edwards parie sur l’e-procurement

La nouvelle suite OneWorld Xe s’appuie sur XML et le message broker XPI pour optimiser les échanges d’informations entre l’entreprise et ses partenaires sur internet.

Nous souhaitons accroître la liberté d’interopérabilité entre toutes les applications”, déclare Edward Mc Vaney, CEO et président de J.D. Edwards. Spécialisé dans les ERP, l’éditeur s’attaque aux relations interentreprises, avec sa nouvelle offre OneWorld Xe, architecturée autour d’une solution d’EAI (Enterprise Integration Application), baptisée XPI (eXtended Process Integration). OneWorld Xe s’appuie sur plus de 3 500 modules qui représentent autant de processus métiers ou techniques déjà modélisés. XPI, dont la technologie a été en partie empruntée aux sociétés WebMethods et NetFish, est chargé de faire dialoguer ses différents modules avec les applications des partenaires, au travers d’internet.

Cibler l’EDI traditionnel

Les formats d’échange des données sont conformes aux travaux de l’OAG, de RosettaNet et d’UCCNet. La norme ebXML sera prise en compte dès que les derniers travaux seront stabilisés. En fait, l’éditeur mise sur sa connaissance des processus métiers de ses clients, et sur XPI, pour basculer en douceur vers le marché de l’EAI étendu. Les différentes applications et flux d’informations transitent ainsi sur un “bus commun”, à l’aide d’un message broker et de connecteurs XML. Ce modèle de commerce collaboratif remet en cause les fondements mêmes de l’EDI, de plus en plus chahuté par les solutions d’EAI étendu. Si la volonté de XPI est de répon-dre à l’attente des entreprises, qui espèrent plus de simplicité et de souplesse que l’EDI traditionnel, il en reste pour linstant incapable. Le coût des licences varie de 10 000 e pour les PME à plus de 10e pour les grands comptes.

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Frédéric Bordage