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Interop : Des outils de gestion des performances plus qualitatifs

A Networld+Interop 2002, les nouveautés en matière de gestion des performances applicatives portent surtout sur les logiciels de rapports et les tableaux de bord qualitatifs.

Les spécialistes de la gestion de performance applicative semblent s’être donné le mot pour sortir leurs outils de l’environnement purement technique. Les nouveautés présentées à Networld+Interop 2002 portent surtout sur les logiciels de rapports et les tableaux de bord qualitatifs destinés à présenter l’information.“L’évolution ne concerne pas tant les paramètres à superviser, qui restent les mêmes ?” charge des processeurs, temps de réponse ?”, que la facilité d’accès aux informations issues des applications, au travers notamment d’interfaces Web et d’outils de rapports “, confirme Sanida Tang, consultant avant-ventes chez BMC Software, éditeur qui présente durant le salon une nouvelle version de son outil Patrol Visualis fault management.InfoVista, spécialisé dans les outils de présentation, a lui-même annoncé la Plug-in family, un ensemble de tableaux de bord des performances prêts à l’emploi.Sysload Software fait peu ou prou la même analyse, en incorporant dans la version 4.5 de son outil, présenté à Networld+Interop, une fonction d’infocentre. “Grâce à elle, les directions informatiques ou les autres services d’une entreprise disposent d’informations synthétiques et qualitatives sur le comportement de leurs applications “, explique Mito Banjac, responsable marketing de cet éditeur français.Une avancée qui devrait faciliter l’établissement de contrats d’engagement sur les niveaux de service des applications (SLM, Service level management). Ces contrats peuvent lier un prestataire (un hébergeur Web par exemple) à son client, ou une direction informatique aux autres départements de l’entreprise.

Localiser les ruptures de processus

Mais pour gérer ces niveaux de service sur les applications, “L’entreprise doit avoir une vision complète de ses performances, d’un bout à l’autre du processus, depuis le poste de travail jusqu’aux serveurs, en passant par les équipements de réseau “, précise Christian Dall’agnèse, responsable Europe du Sud de Concord, qui présente durant le salon son offre End-to-end infrastructure management.Mercury Interactive pousse plus loin l’idée, en faisant la démonstration de son nouveau tableau de bord, Topaz business availibility. “Les entreprises veulent dépasser le stade des SLM, affirme Hervé Delhin, directeur marketing France de l’éditeur. Elles veulent savoir quel type de business n’est plus disponible à un moment donné, et où se situe le problème.”Une fois repérée, la rupture dans le processus de l’entreprise est réparée concrètement par une intervention informatique ?” dans les paramètres d’un serveur d’applications par exemple.En fournissant des contrepoids à une approche auparavant focalisée sur les technologies, ces différents éditeurs bousculent quelque peu les rapports entre directions opérationnelles et directions informatiques. “De tels tableaux de bord permettent surtout aux différentes parties de parler le même langage et déviter le dialogue de sourds entre informaticiens et opérationnels “, conclut Hervé Delhin.

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Laurent Campagnolle