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Intégrer des outils en open source

Tous les logiciels en code source ne sont pas forcément gratuits ni fiables. L’entreprise peut s’appuyer surdes spécialistes pourla guider dans la jungle du ” libre “.

A l’image de la SNCF, de Cermex, de Libération, des 3 Suisses ou d’Auchan, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à inclure des logiciels libres dans leurs développements. “Nos clients nous demandent presque systématiquement de considérer une alternative open source dans nos propositions d’architectures techniques”, constate Stéphane Le Roy, directeur technique de l’agence web BDDP Tequila Interactive.

Bien différencier le ” libre ” de l’open source

Derrière cet engouement se cachent des raisons à la fois techniques et financières. Certes,la gratuité ou quasi-gratuité de ces logiciels en open source est un argument de poids, mais c’est aussi la fiabilité et les performances de certains d’entre eux qui ont assis leur réputation. Encore faut-il choisir le bon logiciel parmi des milliers de projets open source dont seulement 10 % sont réellement actifs et fiables ! Si les stars telles qu’Apache, PHP ou Linux sont facilement identifiables, elles suffisent rarement à répondre à tous les besoins.De même, il y a souvent amalgame entre le ” libre ” et l’open source. Dans le premier cas, les programmes estampillés GPL (General Public License) doivent être gratuits et posséder un code source ouvert. En revanche, un logiciel en open source peut être payant. D’où l’intérêt de faire appel à des spécialistes telles les sociétés de services en logiciels libres (SSLL). Celles-ci ont les caractéristiques des SSII, la connaissance du libre en plus. Leur valeur ajoutée réside dans l’accompagnement et la veille technologique qu’elles fournissent. Une fois la bonne technologie en main, le développement pose peu de problèmes, les outils libres s’appuyant sur des standards. “Seuls ceux qui répondent aux besoins concrets du plus grand nombre deviennent des références et sont maintenus”, précise Armel Fauveau, directeur technique de Globalis Media Systems. Basée sur une multitude d’extensions, de classes ou de modules, l’architecture technique de ces produits libres limite les besoins de développement. “Il s’agit le plus souvent d’assembler les bons logiciels entre eux, d’isoler les classes à modifier et de lier le tout par des développements spécifiques”, conclut Nicolas Hoizey de Clever Age.

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