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Hero 4 Session : nos premières impressions sur la nouvelle GoPro miniature

À peine 70 grammes sur la balance et des dimensions presque 50% inférieures à la Hero classique : la Hero Session est le petit poucet des action-cams. Et offre de nouvelles perspectives.

Jusqu’ici les GoPro se suivaient et se ressemblaient au moins en termes de formats : un caisson, un écran en façade et une batterie amovible pour palier la faiblesse des batteries. La marque californienne lance un (petit) pavé dans la mare avec son nouveau (petit) modèle la Hero 4 Session. Une caméra d’action techniquement similaire à une Hero classique, mais largement miniaturisée puisqu’elle prend la forme d’un gros dé à jouer de moins de 40 mm de côté (36 x 37 x 37 mm). De quoi se loger VRAIMENT partout.

Dans le creux de la main

Petite, la GoPro Hero 4 Session est aussi très légère : 70 g sans cadre, 88 g avec, 110 g si on ajoute le support classique (livré) et 128 g avec le support articulé (livré aussi). Son format carré lui permet d’être bien stable même sans support et on l’imagine tout à fait « scotchée » à grand coup de gaffer.

Elle est tellement compacte qu’on peut la glisser dans les rayons d’un vélo, sous un skateboard, etc. Ce sont les utilisateurs qui trouveront les limites de l’usage de ce petit poucet. Pour l’avoir eue sur un casque de rafting pendant une bonne heure et demi nous pouvons en témoigner : on ne la sent absolument pas. Son poids plume devrait donc convaincre les disciplines où chaque gramme compte (escalade, etc.).

1440p mais pas de 4k

Petit format oblige, la Session ne peut intégrer les composants les plus puissants puisqu’ils chauffent beaucoup et consomment beaucoup d’énergie : il n’y a pas de mode 2,7K et a fortiori pas de mode 4K. La fiche des modes vidéo offre cependant un mode un peu plus confortable que la simple Full HD 1080p : le 1440p. Si la définition horizontale de ce mode est toujours de 1920 points, les 1440 points verticaux qui confèrent un ratio de 4/3 offrent une plus grande hauteur d’image qui permet soit de recadrer a posteriori, soit d’étirer l’image pour amplifier l’effet de vitesse.

La qualité d’encodage du modèle que nous avons eu entre les mains est toujours très bonne et les différents modes vidéo sont suffisants pour un usage avancé : si le mode Full HD est limité à 60 i/s, on peut cependant travailler ses ralentis avec le 720p à 100 images par seconde.

Côté photo la Session offre une définition maximale de 8 Mpix et s’utilise soit sur le vif soit sous forme d’intervalomètre (prise automatique d’image à intervales réguliers).

Exit le caisson

La première astuce pour rendre l’Hero 4 Session si petite a été de se débarrasser du caisson de protection. Logiquement moins résistante que les Hero 4 normales qui plonge à 40 m, la Session peut cependant plonger jusqu’à 10 m de profondeur sans aucun souci.

L’autre astuce de miniaturisation a été de faire disparaître le traditionnel affichage LCD en façade au profit d’un micro écran d’affichage tout en longueur placé sur le dessus de la caméra. Ce dernier affiche les options vidéos sélectionnées, la durée de vie de la batterie, etc. et permet d’activer le Wi-Fi mais il faut désormais passer par l’application smartphone pour modifier les options d’encodage (format, débit de trame, etc.).

Batterie intégrée : ce qu’on gagne, ce qu’on perd

La Session ne dispose pas de batterie amovible et doit donc être immobilisée pour la recharge via la prise Micro USB.

La miniaturisation de la Hero 4 Session a été rendue possible par l’intégration de la batterie au plus près des composants. De la bouche de l’ingénieure en charge du développement industriel de GoPro Meghan Laffey, « intégrer la batterie nous a aussi permis d’intégrer un modèle de plus grande capacité et donc plus endurante ». En théorie la GoPro Hero 4 Session est censée tenir 2h d’enregistrement en Full HD 30p. Nous vérifierons cela lors du test terrain.

La batterie inamovible montre sa limite sur les longs tournages : si les conditions le permettent, on peut relier la caméra à une batterie externe. Mais dans le cas contraire, la caméra est immobilisée sur une prise secteur le temps de la recharge (1h sur courant alternatif selon les ingénieurs de GoPro). On ne peut pas gagner sur tous les plans.

Le mot de la fin tient dans le prix : 430 euros, un tarif élevé du point de vue purement vidéo – pas de 4K – mais qui tient compte des immenses efforts d’ingénierie en matière de miniaturisation.

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