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Galaxy SmartTag : nous avons essayé la balise de Samsung pour ne plus perdre vos objets précieux

La balise SmartTag nécessite plusieurs étapes d’installation, mais se révèle efficace grâce à son appli bien intégrée… à condition de posséder un smartphone Samsung Galaxy.

Alors qu’Apple vient enfin de sortir sa balise (ou tracker) connectée, baptisée AirTag, nous avons testé celle de Samsung, nommée SmartTag et vendue 34,90 euros (29,90 euros en promotion sur le site du constructeur).
Précision importante, cette version utilise du Bluetooth Low Energy (BLE), mais pas d’ultra wideband (UWB) pour la recherche à très courte distance, comme l’AirTag d’Apple. Pour en profiter, il faudra se tourner vers les SmartTag+, dont la disponibilité n’est pas encore connue en France.
Ces petits boîtiers (39,1 x 39,1 x 9,9 mm pour le SmartTag) ont cependant tous un point commun : servir à retrouver facilement les objets auxquels vous les avez attachés.

Une restriction, une déception

Commençons par une très mauvaise surprise : le SmartTag ne fonctionne que sur les smartphones Samsung Galaxy, avec Android 8.0 ou supérieur. Cela est d’autant plus surprenant que la balise s’utilise avec l’appli SmartThings, également disponible sur d’autres smartphones Android.
Mais l’appli ne constitue que le haut de l’iceberg, en l’occurrence l’interface utilisateur, et le fonctionnement du tracker repose sur le service Find My Mobile, de Samsung. En outre, l’installation logicielle n’est pas aussi simple que ce que nous pouvions penser.

Nous avons lancé l’appli SmartThings, qui requiert la création d’un compte Samsung. Après une éventuelle mise à jour de l’appli, il nous a suffi d’appuyer sur le bouton central du SmartTag pour qu’il soit détecté.

Il est ensuite possible de lui donner un nom, mais l’opération n’est pas terminée pour autant.

En effet, il faut mettre à jour le firmware du tracker, ce qui heureusement ne prend que quelques minutes. Pour couronner le tout, l’appli indique qu’elle doit télécharger un module complémentaire. Après toutes ces opérations, le SmartTag est prêt à l’emploi et vous pouvez lui affecter une icône correspondant à la catégorie d’objet, ou d’animal (chat, chien), auquel vous l’avez attaché.

Maintenant que la phase d’installation est terminée, nous pouvons commencer à utiliser la balise. Pour retrouver votre objet égaré, la fonction SmartThings Find donne le choix entre trois solutions : la localiser sur une carte, utiliser l’outil de recherche de proximité, ou plus simplement la faire sonner.
Pour la recherche de proximité, une jauge s’affiche pour indiquer si le signal est plus ou moins fort. Ce principe du chaud/froid n’est pas très précis, mais permet par exemple de savoir dans quelle pièce se situe la balise. Ensuite, il ne reste plus qu’à la faire sonner (deux intensités de sonnerie sont disponibles) pour la retrouver… à l’oreille.
Dans ce domaine, le SmartTag offre les mêmes prestations que des trackers concurrents tels que le Tile Pro. Mais il est également possible de tenter de localiser le SmartTag quand il est hors de portée, comme nous allons le voir plus loin dans ce test.

Pas de laisse électronique

Il est juste dommage que Samsung n’ait pas prévu une fonction de laisse électronique, qui déclenche une alarme sur le smartphone quand la liaison Bluetooth est interrompue parce que le SmartTag est trop loin. Cette fonction se révèle par exemple très pratique si vous quittez votre domicile en ayant oublié de prendre un objet important avec vous. Quant à la portée de la balise, elle dépend des obstacles entre vous et elle et les 120 mètres annoncés par Samsung sont très optimistes.
Une distance de 30 mètres semble nettement plus réaliste. Ainsi, nous avons réussi à sortir d’un immeuble et nous continuions à détecter le tracker situé au premier étage, puis nous avons perdu la connexion en parcourant la rue.

Nous avons pu faire sonner le SmartTag avec notre smartphone, mais l’inverse est également possible. Il suffit d’activer la fonction et d’appuyer ensuite sur le bouton central du boîtier.

Le SmartTag fait office de télécommande

Ce bouton peut également servir à automatiser des tâches si vous avez enregistré d’autres objets connectés dans l’appli SmartThings. Vous pouvez aussi programmer le bouton pour envoyer automatiquement des messages à d’autres personnes, ce qui peut se révéler utile si, par exemple, vous avez un problème de santé et vous devez prévenir rapidement vos proches. Deux actions peuvent être programmées, selon que vous appuyez une seule fois sur le bouton, ou de façon prolongée.

Dans les paramètres de l’application SmartThings, une section a attiré notre attention. Elle permet de spécifier si on désire activer la détection hors ligne du smartphone et de chiffrer la position hors ligne d’un appareil. En effet, si votre smartphone ou votre SmartTag sont perdus, il est possible de les retrouver grâce aux autres utilisateurs de Samsung Galaxy.

Un réseau d’utilisateurs pour retrouver votre tracker

Dans le cas du SmartTag, vous serez alerté quand le boîtier sera à portée du téléphone d’un autre utilisateur et vous pourrez voir sa localisation sur la carte dans l’appli. L’option de chiffrement permet de s’assurer que vous seul pouvez utiliser les données de localisation. Les paranoïaques apprécieront cette fonction.
Et si vous ne désirez pas utiliser votre smartphone au sein du réseau Galaxy Find de Samsung, vous pouvez désactiver cette fonction de recherche dans les paramètres de sécurité d’Android.

Le SmartTag de Samsung remplit correctement son office et s’intègre plutôt bien dans l’environnement logiciel des smartphones Galaxy. Reste le problème de l’autonomie. Samsung annonce jusqu’à 300 jours d’autonomie, mais cela dépendra de son utilisation. La bonne nouvelle est que la balise utilise une pile bouton courante (CR2032) qu’il est possible de remplacer.

SmartTag
FB/01net.com

A découvrir aussi en vidéo :

 

Hélas, nous avons eu un peu de mal à ouvrir le boîtier avec une pièce de monnaie, comme conseillé par le constructeur, malgré la présence d’une encoche prévue à cet effet. Samsung aurait dû prendre exemple sur Tile, dont le système de trappe est mieux conçu.

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François BEDIN