Les AirTags ont été dévoilés comme prévu (même si on n’y croyait plus) lors de la keynote de printemps d’Apple de ce mercredi 20 avril. Une nouvelle famille d’accessoires fait donc son entrée dans l’écosystème d’Apple. Les AirTags seront vendus 35 euros l’unité et 119 euros le pack de quatre à partir du vendredi 30 avril.
Petits, mais haut de gamme
Ce sont de petites balises rondes comme des pièces de monnaie à la surface gravée et personnalisable gratuitement avec des emojis ou du texte. Elles traqueront les objets que vous risquez de perdre, votre sac, votre portefeuille ou vos clefs. Pour cela, il suffira de les y fixer.
La conception est plutôt haut-de-gamme avec de l’acier poli et une résistance à l’eau et à la poussière. On signalera la série d’accessoires de luxe conçue en partenariat avec Hermès et qui comporte des accroches en cuir tanné artisanal. Comptez tout de même entre 299 et 449 euros !
Comment ça fonctionne ?
A priori, on pourrait se dire que technologiquement, c’est loin d’être révolutionnaire et que des produits similaires existent depuis longtemps sur le marché. Mais c’est plutôt bien pensé.
Pour appairer les AirTags à l’iPhone, il suffit de les approcher comme pour les AirPods. On peut alors leur donner un nom. Lorsque l’objet est égaré, il y a deux solutions.
Soit utiliser les signaux Bluetooth lorsque le AirTag se trouve à portée de l’iPhone. Soit activer Siri pour faire envoyer un son par l’accessoire grâce à son haut-parleur intégré.
Chaque AirTag est équipé de la puce U1 conçue par Apple et utilisant la technologie Ultra Wideband (UWB). Cela permet d’accéder à une recherche de précision pour les utilisateurs d’iPhone 11 et d’iPhone 12. Non seulement, il est possible d’évaluer la distance de l’AirTag mais aussi de déterminer dans quelle direction chercher, de manière à guider l’utilisateur, y compris vocalement lorsque la personne est aveugle.
Apple a prévu toutes les situations possibles. Les utilisateurs sont en mesure de placer l’AirTag en mode perdu et être avertis lorsqu’il est localisé sur le réseau Localiser, qui a été ouvert tout récemment aux fabricants tiers. Lorsqu’un AirTag est trouvé par quelqu’un, il le touche à l’aide de son iPhone ou d’un appareil compatible NFC et contacte le propriétaire, si ce dernier a fourni ses coordonnées.
Un impact environnemental non négligeable
Reste que les Airtags ne sont pas un petit accessoire anodin à fabriquer et que leur impact environnemental sera à prendre en compte avec attention, d’autant qu’on ignore l’autonomie de la batterie. La bonne nouvelle, c’est que le couvercle serait amovible pour justement la changer facilement.
Apple certifie aussi que l’AirTag utilisera 100% d’étain recyclé dans la soudure de la carte mère principale et qu’il est exempt de substances nocives et hautement économe en énergie. Malgré tout, cela constituera un appareil de plus et qui devrait inciter les gens à s’équiper en plusieurs exemplaires.
Apple assure enfin que les données de localisation resteront privées et anonymes avec un chiffrement de bout en bout.
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