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Fimasys mise sur la persistance au niveau des containers EJB.

Cet éditeur de progiciels financiers parie sur le standard CMP 2.0 pour industrialiser la correspondance entre les objets Java et les structures de données relationnelles

Fimasys ne jure plus que par les EJB (Enterprise Java Beans). Son application ProFinance de gestion de crédit à la consommation, récemment portée sur les serveurs J2EE, en recèle plus de deux cents. Même les très critiqués Entity Beans, indispensables à la persistance des objets Java, ne lui font pas peur. “Grâce à l’intégration du standard CMP 2.0 (Container Managed Persistence, NDLR) aux Entity Beans, il n’y a désormais plus de raisons, explique son architecte J2EE, Jean-Michel Boudreau, que le container ne puisse pas gérer la persistance aussi bien, sinon mieux, que le composant Entity Bean.” Comparée à la version antérieure, CMP 2.0 supprime les restrictions d’un codage des requêtes SQL dans une base centralisée DAO (Data Access Objects) et profite d’interfaces locales. Le client BMW Finances de Fimasys a déjà réussi des tests de charge concluants. Cette rentrée, il déploie ProFinance sur WebLogic auprès de plus d’une centaine de ses concessionnaires. Son concurrent, Toyota Finances, va même jusqu’à tenter une implémentation de cette application sur le serveur J2EE en libre source Jboss.

Une évolution démarrée il y a deux ans

En revanche, l’autre application phare de Fimasys, WebEpargne, se satisfait, pour l’instant, d’une persistance gérée au niveau du composant (BMP ?” Bean Managed Persistence). “Développée avant ProFinance, cette application de gestion d’épargne pour intranet est davantage figée et nécessite une couverture moins vaste et moins modulaire”, explique Jean-Jacques Pineau, directeur général chez l’éditeur. La société a conçu ses propres frameworks technique et métier. Ce qui a comme avantage, selon Jean-Jacques Pineau, de permettre l’industrialisation des développements et une optimisation des performances et des fonctionnalités. Cette conversion à J2EE marque son abandon définitif d’une plate-forme client-serveur, développée sous PowerBuilder, et d’expérimentations infructueuses avec les technologies de Microsoft.

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Samuel Cadogan