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Filmez sans compter

Grâce à leur disque dur intégré, les nouveaux caméscopes Sony vous offrent des durées d’enregistrement exceptionnelles.

Après le DVD, c’est le disque dur qui s’impose petit à
petit comme support de prédilection des vidéastes, réduisant encore le sursis de
la bonne vieille cassette MiniDV. En témoigne le lancement de trois nouveaux
modèles DV « grand public » par Sony. Il faut dire que ce support
d’enregistrement, initialement proposé par JVC, présente des avantages
non négligeables : comme le DVD, il permet d’accéder à n’importe quelle partie
d’une séquence et simplifie énormément les tâches d’édition et de montage.
Surtout, le disque dur permet d’enregistrer quasiment sans contrainte de
temps.

Si l’on prend le SR70E, figure de proue de la gamme avec
son disque dur de 60 Go, on atteint des durées d’enregistrement vertigineuses :
jusqu’à 41 h 50 min en mode Long Play, et pas moins de 14 h 40 min en mode haute
qualité ! De quoi faire oublier les cassettes DV culminant à une heure
d’enregistrement… Avec les références SR30E et SR50E, vous devrez vous
contenter d’un disque de 30 Go, qui réduit donc ces temps de moitié, mais cela
reste tout de même plus que confortable.

Comme ces capacités d’enregistrement ne serviraient pas à
grand-chose avec une batterie à plat, Sony a équipé ces appareils de batteries
performantes Stamina, indiquant le temps restant. Pour une autonomie vraiment
confortable, il faudra investir dans des batteries de plus longue durée,
disponibles en option. Le NP-FP90 (environ 100 euros) vous autorisera ainsi
jusqu’à sept heures d’autonomie. A prévoir dans votre budget.

Le disque dur a donc de grandes qualités, mais il a aussi
des défauts. Le principal étant sa relative fragilité, qui le rend vulnérable
s’il est exposé aux chocs ou aux secousses. Perdre en une fraction de seconde
quarante heures de film aurait de quoi agacer les mieux disposés. C’est pourquoi
Sony a équipé ses caméscopes d’un système de protection évolué des données. Il
est composé d’un absorbeur de choc, d’un détecteur de chute protégeant le disque
en cas d’impact, et d’une mémoire tampon pour éviter les coupures de la séquence
en cas de problème.

Ces trois appareils se veulent très faciles
d’utilisation. Ils sont livrés avec une station d’accueil simplifiant le
transfert du contenu vidéo vers un ordinateur, via un cordon USB 2.0. Par
exemple, il suffit d’appuyer sur une touche de la station pour lancer le
processus de gravure sur un DVD.

Comparé aux premiers modèles à disque dur de la marque,
plus onéreux, ces trois caméscopes à disque dur sont moins performants côté
photo. Alors que le SR90 fournissait des clichés de 3 Mpix, ceux-ci se limitent
à 1 Mpix pour le SR50E et le SR70E, et à 800 000 pixels pour le SR30E. De même,
les deux premiers modèles arborent un large écran de 6,9 cm, alors que celui du
SR30E est plus modeste avec 6,3 cm. Mais ce dernier se rattrape fortement côté
objectif avec son zoom 20x, les autres devant se contenter d’un 12x malgré leur
placement supérieur en gamme.

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