Quinze jours avant le lancement d’iOS 13 et au moment de la grande Keynote d’Apple, Facebook a choisi de clarifier sa politique de localisation. Il se fend d’un post pour se justifier et rassurer ses fidèles.
La nouvelle version du système d’exploitation mobile d’Apple prévoit d’informer les utilisateurs chaque fois qu’une application collecte des données de localisation en arrière-plan. Une carte indiquera même tous les relevés. Il sera aussi possible d’affiner ses réglages et de n’autoriser qu’une seule fois une application à utiliser votre emplacement.
Facebook insiste évidemment sur le fait qu’il a besoin de la localisation pour fournir un meilleur service. « Facebook est meilleur avec la localisation », souligne le post. « Cela alimente des fonctionnalités telles que le check-in et facilite la planification d’événements. Cela contribue à améliorer les publicités et à vous protéger, ainsi que la communauté Facebook. Des fonctionnalités telles que « Trouver le Wi-Fi » et des amis proches reposent sur un emplacement exact même lorsque vous n’utilisez pas l’application et afin d’être sûr que les alertes et les outils seront précis et personnalisés ».
Facebook fait face aussi à un Android 10 plus restrictif
Dans le même temps, Facebook doit faire face à Android 10 qui vient d’adopter une politique plus stricte en matière de localisation comme iOS 13. Il s’engage malgré tout à respecter les choix des utilisateurs. « Si le paramètre d’emplacement de votre appareil est défini sur tout le temps, mais que votre paramètre d’emplacement de fond Facebook est désactivé, nous ne collecterons pas les informations de votre emplacement précis si vous n’utilisez pas l’application Facebook », détaille le post.
Le réseau social fait même du zèle. « Nous allons également commencer à supprimer progressivement le paramètre de localisation de l’arrière-plan de Facebook sur Android 10 en rappelant aux utilisateurs de vérifier les paramètres de localisation de leur appareil afin de s’assurer que celui-ci leur convient ».
Pas question de lancer une nouvelle polémique, alors que le réseau social enchaîne les scandales en matière de violation des données personnelles. Le dernier remonte à la semaine dernière. Des centaines de millions de comptes s’étaient retrouvés en accès libre sur Internet.
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