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Facebook Messenger, futur prédateur de la messagerie instantanée ?

Accessible sous Android avec nom et téléphone mobile, aux non-possesseurs d’un compte Facebook, Messenger menace WhatsApp et les autres.

Messenger, en devenant accessible à tous ceux qui n’ont pas un compte Facebook, acquiert un potentiel qui pourrait menacer les services existants de messagerie instantanée mobiles. Tous fonctionnent via des applications utilisant une connexion mobile 3G ou wi-fi, permettant de converser “gratuitement”, pour ceux qui ont un forfait mobille Internet illimité ou sont connectés en wi-fi.

La dernière mise à jour (édition 2.2.1) de Messenger, disponible sur Google Play (En France depuis aujourd’hui) pour smartphones Android, est accessible avec pour seuls identifiants de connexion : nom, prénom et un numéro de téléphone mobile, ouvrant ce service à tous les utilisateurs d’Android non-détenteurs d’un compte Facebook.

Compte tenu du potentiel représenté par son milliard de détenteurs de compte Facebook, Messenger, qui fonctionne sous Android, IOS et Blackberry, constitue une menace sérieuse pour WhatApp, première application de messagerie instantanée du marché multi-système d’exploitation, et dans une moindre mesure Blackberry messenger ou iMessage d’Apple.

Ces services gratuits font perdre de l’argent aux opérateurs

Comme ces applications rivales, Facebook Messenger se synchronise automatiquement avec les contacts du répertoire du smartphone de l’utilisateur pour lui suggérer d’autres usagers Messenger lui permettant d’échanger avec eux des mini-messages en court-circuitant les services SMS (payants) des opérateurs.

L’ouverture pratiquée par le premier réseau social du monde, devrait accélérer le succès des applications de messagerie instantanée mobiles, services qui pourraient faire perdre jusqu’à 23 milliards de dollars (17 milliards d’euros) en 2012 aux opérateurs télécoms mondiaux, selon le rapport du cabinet spécialisé anglais Ovum.

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Frédéric Bergé