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Estimations : les entreprises bluffées par J2EE ?

Les entreprises ont gaspillé un milliard de dollars ces trois dernières années. Elles achètent des serveurs d’applications J2EE et n’utilisent pas les composants EJB.Quand il s’agit…

Les entreprises ont gaspillé un milliard de dollars ces trois dernières années. Elles achètent des serveurs d’applications J2EE et n’utilisent pas les composants EJB.Quand il s’agit de s’équiper en serveur d’applications, les entreprises ne rechignent pas à la dépense. Elles délaissent les versions de base, quasiment gratuites et parfois livrées en standard avec les progiciels, au profit de modèles haut de gamme. Au cours des trois dernières années, 60 % des déploiements d’applications Java s’appuyaient sur des serveurs d’applications compatibles J2EE, alors que seulement 20 % des projets mettaient en ?”uvre des composants EJB (Enterprise Javabeans). Le cabinet Gartner, qui fournit ces estimations, évalue le surcoût en logiciel et matériel à 1 milliard de dollars (1,1 Md?). Le chiffre prend toute sa mesure quand on le rapporte au marché des serveurs d’applications : c’est le quart des ventes de serveurs d’applications pour les années 1998, 1999 et 2000. Cette tendance au suréquipement devrait perdurer les trois prochaines années. Les entreprises continueront à privilégier les plates-formes compatibles J2EE pour exécuter des applications Java à base de technologies JSP (Java Server Page) et servlet. Le surcoût pour cette nouvelle période se montera à 2 milliards de dollars (2,2 Md?).Ce ne sont pas les spécifications complémentaires à EJB au sein de la norme J2EE qui incitent les entreprises à choisir des serveurs d’applications haut de gamme, mais le souci de s’équiper d’une plate-forme taillée pour tous leurs prochains développements. Le Gartner Group critique cette approche et recommande, au contraire, d’opter pour de multiples serveurs d’applications en fonction de l’importance des projets. Les versions Standard des serveurs d’applications font l’affaire pour des applications peu consommatrices de middleware et sollicitées simultanément par moins de mille utilisateurs. Le cabinet de conseil semble toutefois prêcher dans le vide et ne peut compter sur le soutien des éditeurs, plus intéressés à vendre leurs logiciels les plus chers.

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Philippe Davy